Malgrès l'absence de Hojo, le côté yakuza de ce Sanctuary n'est pas mis de côté bien au contraire ! Les adjudants du Sôchô prennent les devant et continuent de faire tourner la boutique tout en protégeant leur chef. Mais il faut bien l'avouer, c'est surtout la branche polique qui occupe le devant de la scène dans ce 7 eme tome. Asami passe à l'offensive et abbat ses dernières cartes allant même jusqu'à reveler son programme politique au grand jour : une réforme de la constitution !
Le dessin digne de Sho Fumimura garde tout de sa qualité presque irréprochable. Profondément ancrée dans le style Seinen (manga pour adultes), le design se voulant réaliste constitue à lui seul un très fort atout de Sanctuary. La mise en page est par contre très hétérogène, si l'on profite parfois de magnifiques pleines pages, le plus souvent la page est surchargée de vignettes allant couramment jusqu'à 8 ou 9 par pages.
L'ambiance a fait à coup sur le succès de la série et l'on n'en perd pas une miette dans ce 7ème volume ! Le côté politique énnonce à coup sûr une critique assez cinglante de la situation actuelle au Japon alors que le coté yakuza, beaucoup plus virulent, fait une vraie démonstration de force. Ce mélange subtil entre malice et brutalité est signée Ryoichi Ikegami, pour notre plus grand plaisir !
Les personnages sont le véritble et seul pillier de ce manga, si Hojo est dans le coma, Asami en profite pour s'exprimer pleinement et nouer de nouvelle alliances et amitiées. Ces alliances sont un thème très réccurent dans Sanctuary, mais depuis quelques volumes, la traîtrise apparaît aussi ! Les idéaux, la fierté et l'hummanité de tous ces personnages est tout à l'honneur de la série : les personnages sont plus que crédibles ! Ils sont humains.
L'originalité de ce septième volume se résume surtout aux actions des personnages, à leur idéaux qui sont pour le moins étonnantes ! Le but suprême d'Asami est de réformer la constitution, voilà qui pourrait en surprendre plus d'un !
Un plaisir de la lecture toujours présent ! Pour peu que l'on accroche sur l'ambiance et le dessin, c'est du tout bon. Vivement la sortie du huitième tome !