Si la première moitié de ce tome se concentre sur la fin du combat entre Shuri et Jin puis enchaîne sur le duel entre Ball et Jio, les événements finissent par prendre une toute autre tournure et la thématique de la Cabale développé ici reprend de plus belle avec son lot de révélation. Action et histoire se conjugue donc relativement bien dans ce tome. Le combat entre Shuri et Jin est très réussi et bien mené par Kishimoto, autant dans la mise en scène que le dessin. Ce combat est également l'occasion de se pencher sur le passé de Shuri dont un des flashbacks nous laisse entrevoir l'identité du leader de Zenom. Par contre, j'ai trouvé celui opposant Ball et Jio plus simple et classique mais dont le final était bien plus marquant. Personnellement, j'aime beaucoup la représentation que fait Seishi Kishimoto de Satan dans son style et les expressions qu'évoque le personnage, sadique et bien malsain. On finit donc par sortir ensuite du schéma du tournoi et même si la série reste fidèle à elle-même, classique mais efficace, cette tournure relance bien l'histoire. Personnellement, j'avais craint que cela dure trop longtemps et j'apprécie bien plus ce revirement de situation avec non seulement l'arrivée de Kujaku mais également l'implication en parallèle d'Icaros. Ce dernier révèle enfin sa véritable identité et nous en apprend aussi beaucoup sur les O-Parts, la Cabale et même un peu sur Ruby. La série tient toujours bien sur ses acquis et n'a pas du tout à rougir face à la concurrence quelle qu'elle soit (sauf FMA bien sûr ^^). Le récit est accrocheur et ce tome de Satan 666 se lit avec beaucoup de plaisir et d'intérêt.