Un tome qui continue à réhausser la série. Seule ombre au tableau, la seconde partie en deçà de l'aventure principale. Néanmoins, cette déception vient plus du fait que la moitié du volume est consacrée au passé de Justice et à une histoire hors-série, précurseur de la série car pour ce qui est de la suite (et fin du combat) entre Jio et le magicien pourpre, celui-ci tient ses promesses. Cette bataille finale est parfaitement rendue, violente et intense. Les deux combattants ne sont pas épargnés et utilisent de nombreux tours pour prendre le dessus l'un sur l'autre. C'est l'occasion pour Jio de tester ses nouveaux pouvoirs obtenus grâce à son pacte avec le démon. C'est surtout l'occasion pour Seishi Kishimoto de montrer son talent au dessin lors des scènes d'actions qui sont très bien rendues et mises en scène avec beaucoup d'imagination et de dynamisme. Le dessin général s'est d'ailleurs beaucoup amélioré et Satan 666 n'a de ce côté là rien à envier à Naruto, seul point commun au passage entre les deux oeuvres. Pour la dernière partie du manga concernant Justice, son histoire reste somme toute classique et on a bien du mal à saisir les intentions de Satan qui se découvre à peine. On a l'impression que l'affaire est précipitée et faite à la va vite. Néanmoins, ça évite au ton larmoyant de ce passage de trop perdurer. Le mini-récit n'apporte quand à lui rien d'intéressant si ce n'est que l'on peut voir une variante à l'histoire de Satan 666. L'histoire franchit une étape très importante ici. Le seul regret qu'on peut lui trouver c'est que ce volume laisse intentionnellement le lecteur dans le flou du devenir de Jio après ces événements qui semblent promis à prendre bien plus d'ampleur. Cela a pour effet majeur de nous faire attendre avec plus d'impatience la suite surtout vu la qualité grandissante qu'à pu prendre cette série au fur et à mesure. Un shonen qui continue à gagner en qualité, pourvu que ça dure.