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Critique Satan 666 volume 9

Vyse Skern
Satan 666 #9
Date de sortie : 08 février 07
Prix : 6.50 €
Note du volume 9 :
Toujours à la recherche de l’O-Parts légendaire, Jio et ses amis vont arriver sur la Cité Céleste de Rockbird. Ayant réussi à passer le cap des épreuves éliminatoires, Jio et Ball se retrouvent pour les phases finales, qui vont voir s’affronter les dix meilleurs O.P.T encore en lice. Mais cette Cité semble renfermer un secret important qui attire les convoitises des forces de Zenom, mais aussi du Gouvernement de Stea. Et qui est donc ce mystérieux Icaros, qui gouverne la Cité Céleste ? Jio et ses amis ne sont pas encore arrivés au bout de leurs surprises.


Le précédent volume nous avait laissé un Jio en bien mauvaise posture où, contre toute attente, celui-ci avait visiblement échoué aux éliminatoires pour d'obscures raisons. Les raisons de cet échec nous sont dévoilées ici toutefois le cliffhanger est rapidement détourné par l'auteur et Jio est remis en course par un procédé assez prévisible. J'ai trouvé cela un peu dommage de prime abord car il aurait été intéressant de dévoiler en marge du tournoi une intrigue où l'on aurait pu voir Jio explorer la mystérieuse Cité Céleste. Toutefois, Seishi Kishimoto a visiblement gardé cette idée mais au travers d'un autre personnage. Malheureusement, celui-ci est assez ridicule, même si le comique est voulu autour de cette caricature de samouraï (ce n'est pas le seul personnage caricatural à se montrer dans ce volume). Reste à savoir si son implication se montrera vraiment utile pour la suite des événements. C'est donc l'occasion de découvrir un peu plus Rockbird, cette cité qui semble attirer la convoitise de nombreuses personnes et en particulier celle de Stea et de Zenom. Une ville flottante particulière très stricte voir inhumaine. Les habitants de Rockbird étant placé sous des lois hiérarchiques aberrantes où les différences sociales sont, non seulement, très démarquées mais en plus sans aucun respect pour tous les autres habitants. Ceux de l’extérieur qui s'avèrent inutiles sont traités comme de vulgaires déchets dans tous les sens du terme. Un sentiment qui n'est pas sans rappeler la cité de Zalem de Gunnm. On en apprend aussi plus sur la structure mais aussi le but recherché par Zenom qui espère trouver dans cette ville un des démons de la Cabale, un des homologue de Satan ou au contraire un ange. Serait-ce d'ailleurs ce mystérieux Icaros qui règne sans partage tel un dieu sur sa cité ? En tout cas, la prestation de Jio au tournoi ne le laisse clairement pas indifférent et laisse supposer des liens entre eux deux. Le tournoi continue donc, l'occasion pour certains participants de dévoiler ici leurs projets et par là même de prolonger un peu le mystère qui plane sur Rockbird. On assiste à deux matchs ici. Le premier opposant Jio à Anna, la jeune femme qui avait réussi à le faire perdre lors des éliminatoires. Celle-ci est assez classique dans ses motivations (me rappelle un personnage de Grandia 3) comme dans son style. D'ailleurs, l'auteur s'appuie trop sur sa poitrine dans un but comique mais n'est ni drôle, ni intéressant au final. Toutefois, le personnage se révèle utile à l'intrigue et on sent que celle-ci va continuer à faire parler d'elle pour la suite des choses. On peut donc considérer sa prestation du moment comme une introduction. Son combat avec Jio sert essentiellement à mettre en avant celui-ci mais de ce point de vue là, on ne s’en plaindra pas. Le second combat est peut-être plus intéressant, rapide aussi. Il oppose Ball à un certain Kyte. Au moins Kishimoto ne fait pas durer et va à l'essentiel. Ce tome s'achève sur le 3ème combat opposant deux personnages encore peu développés, fortement différents. Une petite fille, la soeur de Kyte, et Python Jack, une sorte de tueur momifié et psychopathe. Une rencontre intéressante dont l'issue semble annoncée mais qui peut réserver des surprises, ce sera en tout cas l'occasion de se pencher sur d'autres personnages. Ce tome 9 s'avère intéressant quoique un brin toujours classique. Seishi Kishimoto y met un peu d'humour mais pour ma part je n'adhère pas à celui-ci trouvant les personnages fortement ridicules et pas dans le bon sens. Heureusement, le tournoi et l'intrigue renforcent l'intérêt du volume. Satan 666 continue sur sa voie. S'il ne se distingue pas trop des shonens en général comme peut le faire Full Metal Alchemist, le résultat n'en demeure pas moins plaisant à lire. Son contenu devrait faire plaisir facilement aux amateurs du genre et, pour le moment, la série suit sa route sans s'essouffler. Vu que la suite va en s'améliorant (à l'heure actuelle, je suis la publication japonaise), ce serait dommage de bouder son plaisir.

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