La grande guerre finale, l'Armageddon, vient de commencer ! Jio et ses amis affrontent la grande prêtresse Miko, qui veut transformer l'univers en un monde fait de spiritualité sans aucune matière ou enveloppe physique. Pour cela elle a réussi à s'emparer des deux éléments de la Cabale et à les relier au grand vaisseau O-Parts Shin. La fin du Monde est proche, Jio et ses amis pourront-ils stopper Miko avant qu'il ne soit trop tard ?  Et Satan, qui attend, là croupi dans l'ombre, quels sont ses véritables desseins ?Ne manquez pas le volume final de Satan avec une fin époustouflante !!

C'est enfin la fin des aventures de Jio. Si la rencontre avec les forces de Zenom est arrivée un peu abruptement dans cette dernière partie, Seishi Kishimoto réussit à bien construire ce dernier tome pour nous offrir un final pleins d'actions et de révélations.

La première partie se centre sur la rencontre entre l'équipe de Jio face au chef de Zenom qui va bien évidemment se solder par une bataille titanesque qui va connaître un rebondissement plus ou moins inattendu. Cette rencontre va surtout apporter son lot de révélations sur les origines de Zenom et tout particulièrement celles concernant le père de Ruby. Comment celui-ci est venu à l'adopter puis à l'abandonner. L'auteur joue, bien évidemment, la carte du sentimentalisme dans cette relation qui ne va pas aller sans quelques pleurs.

L'élément le plus important de ce tome reste quand même la réapparition de Satan qui était resté dans l'ombre, dominé par Jio depuis le début de cette dernière période qui va profiter des événements et de la rencontre des 2 forces en présence, celle de Zenom et de Miko, pour tirer son épingle du jeu. Avec lui, on obtient les ultimes révélations sur la série, son univers et surtout celles de Jio dont les origines sont liés à sa némésis.

Kishimoto réussit à bien conclure sa saga en dépit du lancement abrupt de cette dernière partie de la série. On a droit à une bataille finale impressionnante et pleine de rebondissement bien construite dans sa mise en scène. Par contre, on peut regretter une fin un peu trop cliché qui verse dans les bons sentiments même si cela reste les habituels valeurs développé par les shonen comme Satan 666. Au pire, on peut surtout toujours reprocher à l'œuvre d'être trop succincte sur son épilogue. En effet, elle ne permet pas totalement de clore la relation du lecteur avec les personnages centraux par son manque de précision sur leur devenir sans pour autant laisser place à une fin ouverte.