Que dire d’un shojo dont on sait dès le départ comment il va finir ?
Reconnaissons à la mangaka une belle évolution du style depuis « Dingue de toi » qui rend la lecture agréable, mais on passe très vite sur ces scènes qui ont un très grand air de déjà vue : Glénat nous avait déjà proposé le thème du travestissement avec « Mint na Bokura » ou encore « Parmi eux ». Ces mangas mettaient déjà en scène les codes propres à ce thèmes : situations ambiguës, confusions fréquentes, c’est un jeu du chat et de la souris qui se répète avec « Secret Girl ». Rien de très nouveau dans ce manga à part que tout se passe très vite et de manière très superficielle : dès la fin du premier chapitre le futur petit ami apprend qu’il cohabite avec une fille et non un garçon, en cinq pages il en fait son esclave pour lui déclarer son amour quelques pages plus tard (je vous laisse découvrir la fin). La mangaka aurait donc très bien pu s’arrêter avec ce premier volume, mais à la fin elle décide d’en remettre une couche. En effet, là où Mizuki se travestissait pour côtoyer l’homme de ses rêves, Noeru pour rester proche de sa sœur, Momoko le fait par obligation familiale. Ce contexte pourrait engendrer d’autres situations peut-être plus originales que ne le laisse paraître ce premier volume.
Manga qui reste superficiel pour le moment. Par contre, si vous avez une jeune sœur qui cherche une histoire d’amour simple, je peux comprendre que cette histoire puisse plaire : Ako Shimaki connaît le sujet et sait l’exploiter, mais pas de manière suffisante pour que cette histoire sorte du lot. A voir donc si la suite se distingue