Critique Subaru-Danse vers les étoiles volume 4
Dan Bluesummers
Date de sortie : 27 septembre 06
Prix : 7.50 €
Note du volume 4 :
Prix : 7.50 €
Note du volume 4 :
Subaru continue à s’entraîner avec le grand Iwan Gorkii, qui a créé une chorégraphie spécialement pour elle. Seulement, il a une idée derrière la tête : s’il tente de pousser sa danseuse au sommet, c’est pour qu’elle redonne le goût de la danse à Katiya, sa véritable protégée avec laquelle il envisage de danser sur scène dans les quelques années à venir… Subaru, mise au courant par Sada, explique n’éprouver aucune gêne due au fait que l’on se serve d’elle, étant donné qu’elle se sert également de son professeur pour arriver à ses fins…
Maintenant, le concours du prix de Lausanne lui ouvre ses portes. Il ne lui reste plus qu’à faire ses preuves en Europe !
Ce quatrième tome de Subaru – Danse Vers les Etoiles de Soda Masahito confirme ce que nous pensions des précédents : cette série est fantastique. Soda a su créer une sacrée variété de personnages, tous très différents les uns des autres et particulièrement travaillés. Leur personnalité n’a jamais rien de facile ou stéréotypée, au contraire, elle est toujours complexe tout en restant sensée (la rivale de Subaru, plutôt que de bêtement l’envier, la réconforte et la motive à démontrer toutes ses capacités), et démontre le soin qu’a pris l’auteur à les composer. Ce soin si appréciable se retrouve d’ailleurs dans tous les domaines, que ce soit le scénario d’une cohérence sans faille et les multiples surprises qu’il nous réserve ou la mise en page – l’un des points vitaux de ce manga – qui parvient si bien à transmettre les émotions et à nous émouvoir. Effectivement, cette maîtrise et la justesse de ton employée offrent une œuvre touchante, jamais larmoyante. Soda sait remplir son travail de sentiments, et surtout de tristesse dans le cas présent. Cette BD en est imprégnée (de par son sujet et son protagoniste principal) mais sait également nous remplir de joie et nous ravir.
Quant au trait, il est épais, parfois encore brouillon mais toujours extrêmement puissant et expressif. Cet aspect quelque peu « brouillon » n’est cependant pas laissé au hasard, il rend chaque case du manga plus spontanée et instinctive, à l’image de son héroïne. Brillant.
Maintenant, le concours du prix de Lausanne lui ouvre ses portes. Il ne lui reste plus qu’à faire ses preuves en Europe !
Ce quatrième tome de Subaru – Danse Vers les Etoiles de Soda Masahito confirme ce que nous pensions des précédents : cette série est fantastique. Soda a su créer une sacrée variété de personnages, tous très différents les uns des autres et particulièrement travaillés. Leur personnalité n’a jamais rien de facile ou stéréotypée, au contraire, elle est toujours complexe tout en restant sensée (la rivale de Subaru, plutôt que de bêtement l’envier, la réconforte et la motive à démontrer toutes ses capacités), et démontre le soin qu’a pris l’auteur à les composer. Ce soin si appréciable se retrouve d’ailleurs dans tous les domaines, que ce soit le scénario d’une cohérence sans faille et les multiples surprises qu’il nous réserve ou la mise en page – l’un des points vitaux de ce manga – qui parvient si bien à transmettre les émotions et à nous émouvoir. Effectivement, cette maîtrise et la justesse de ton employée offrent une œuvre touchante, jamais larmoyante. Soda sait remplir son travail de sentiments, et surtout de tristesse dans le cas présent. Cette BD en est imprégnée (de par son sujet et son protagoniste principal) mais sait également nous remplir de joie et nous ravir.
Quant au trait, il est épais, parfois encore brouillon mais toujours extrêmement puissant et expressif. Cet aspect quelque peu « brouillon » n’est cependant pas laissé au hasard, il rend chaque case du manga plus spontanée et instinctive, à l’image de son héroïne. Brillant.
Subaru est tout simplement une bande dessinée japonaise d’exception qui saura vous tenir en haleine et vous émouvoir. Rien n’est laissé au hasard, du graphisme à l’histoire, tout est étudié à la loupe. Soda Masahito nous avait déjà impressionné avec son très réussi Daigo – Soldat du Feu, mais il nous fait carrément chavirer, cette fois-ci, avec ce manga sublime qu’est Subaru… Au final, notre seul regret est de ne pas encore pouvoir lire la suite… Subaru © 2004 by Soda Masahito / Shogakukan Inc., Tôkyô.
