Voici un nouveau manga de l’auteur de GCU (chez le même éditeur), le manga erotico-comique. Cette fois ci, plutôt que de raconter la vie de lycéennes découvrant le sexe, l’auteur prend un cadre de shônen plus classique. Deux jeunes, une fille de caractère capitaine d’équipe d’arts martiaux, Sakura et son ami, un garçon plutôt introverti du nom de Hayato. Ensemble, explorant la cave de Hayato, ils découvriront un sabre avec un caractère bizarre dessus, le même caractère qui est apparu sur le poignet du jeune garçon. Ni une, ni deux, sans que l’on sache trop pourquoi, les voici projetés dans le passé, à la première année de l’ère Genji (1864). Ils se retrouvent donc dans le passé, confrontés à des ennemis historiques, mais avec un fond de fantastique. En effet, Hayato arrive à manipuler le fameux sabre trouvé dans sa remise, alors qu’il n’est encore qu’un enfant, que le sabre est très long et vraisemblablement très lourd. Lorsque les filles qui sont sous ses yeux se retrouvent en danger, il entre en transe et une force nouvelle naît en lui, lui permettant de vaincre tous ses ennemis. Serait-il une réincarnation ? Qu’est-ce que le Tamahagane dont tant de gens parlent autour de lui, sans qu’il ne sache ce que représente ce mot ? Kasumi, la fille qu’il rencontrera, pourrait-elle lui apporter des éléments d’information ? Comme on peut s’y attendre, nous voici face à un manga de type shônen avec tout ce qu’il y a de plus classique. Le garçon introverti qui devient très fort quand les filles devant lui sont en danger, gros cliché du genre. A côté de ça, on a droit aux influences classiques de l’auteur (type GCU), avec des filles qui laissent entrevoir poitrines, cuisses et culottes, en étant parfois dans des positions très évocatrices. Mais le problème vient surtout de la narration : on a du mal à conserver de l’intérêt pendant la lecture, même si quelques passages (notamment la fin) sont plutôt sympathiques. Le fait que l’histoire ait un lien avec celle du Japon est un peu déroutant aussi, heureusement qu’on a droit à quelques explications entre deux chapitres. La jeune Sakura, férue d’histoire, éclaire un peu les tenants et les aboutissants à quelques moments. Ce shônen ne propose pas une histoire extrêmement originale, même si le fait de la faire se dérouler à l’ère Genji peut sembler séduisant. On attend tout de même le second tome pour juger sur pièces, la série n’étant qu’en trois volumes, on peut espérer que l’histoire se montrera plus captivante. La fin du premier tome donne un peu d’espoir à ce sujet.