Critique Tennen, pur et dur volume 1
Dan Bluesummers
Date de sortie : 27 septembre 06
Prix : 7.50 €
Note du volume 1 :
Prix : 7.50 €
Note du volume 1 :
Gokô Taiji est un voyou qui a la capacité de voir les esprits. Un pouvoir gênant qu’il aimerait voir disparaître en entamant une formation bouddhique conseillée par un proche sur son lit de mort. Renommé « Tennen » (naturel, nature en japonais), il se lance dans les obligations de sa fonction d’apprenti bonze.
Malheureusement, les complications ne vont pas tarder à montrer le bout de leur nez : trop attaché au monde des yakuza, les problèmes se multiplient. Mais Tennen n’en a rien à faire, et malgré ses antécédents et son caractère atypique pour sa profession, il viendra en aide à son prochain, qu’il soit criminel ou simple écolier…
Il est évident que l’auteur, Yoshida Satoshi, s’est inspiré – consciemment ou non – de GTO et autres séries présentant un personnage principal hors normes et inadapté à son métier. Mais nous sommes plus proche du très moyen Flic à Tôkyô que du génial GTO au niveau de la qualité du titre. L’humour est omniprésent mais tombe un peu trop souvent à plat. Les protagonistes rencontrés sont sympathiques, sans plus. La trame est, somme toute, assez convenue et ne parvient jamais à utiliser le maximum de son potentiel. C’est bien dommage car le concept est intéressant et s’avérait plein de promesses, mais Yoshida ne sort jamais des sentiers battus et tend à faire du « héros » – au départ présenté comme un indésirable avec qui nous ne voudrions pas nous mêler – un brave gars, un peu rustre mais au grand cœur.
Quant au graphisme, notre avis est mitigé. Le dessin est assez expressif, même s’il manque parfois de personnalité, mais aussi assez inégal. En effet, certaines cases sont particulièrement jolies et bénéficient d’un encrage très réussi et maîtrisé, alors que d’autres sont justes moyennes, voire faiblarde. De plus, le principal inconvénient reste le héros. S’il est attachant (au moins un peu) dans l’histoire, son design est, en tout cas, fadasse, trop propre pour un bonze et son physique ne correspond en rien à son caractère (et la forme de son crâne change d’une page à l’autre… Bizarre).
Malheureusement, les complications ne vont pas tarder à montrer le bout de leur nez : trop attaché au monde des yakuza, les problèmes se multiplient. Mais Tennen n’en a rien à faire, et malgré ses antécédents et son caractère atypique pour sa profession, il viendra en aide à son prochain, qu’il soit criminel ou simple écolier…
Il est évident que l’auteur, Yoshida Satoshi, s’est inspiré – consciemment ou non – de GTO et autres séries présentant un personnage principal hors normes et inadapté à son métier. Mais nous sommes plus proche du très moyen Flic à Tôkyô que du génial GTO au niveau de la qualité du titre. L’humour est omniprésent mais tombe un peu trop souvent à plat. Les protagonistes rencontrés sont sympathiques, sans plus. La trame est, somme toute, assez convenue et ne parvient jamais à utiliser le maximum de son potentiel. C’est bien dommage car le concept est intéressant et s’avérait plein de promesses, mais Yoshida ne sort jamais des sentiers battus et tend à faire du « héros » – au départ présenté comme un indésirable avec qui nous ne voudrions pas nous mêler – un brave gars, un peu rustre mais au grand cœur.
Quant au graphisme, notre avis est mitigé. Le dessin est assez expressif, même s’il manque parfois de personnalité, mais aussi assez inégal. En effet, certaines cases sont particulièrement jolies et bénéficient d’un encrage très réussi et maîtrisé, alors que d’autres sont justes moyennes, voire faiblarde. De plus, le principal inconvénient reste le héros. S’il est attachant (au moins un peu) dans l’histoire, son design est, en tout cas, fadasse, trop propre pour un bonze et son physique ne correspond en rien à son caractère (et la forme de son crâne change d’une page à l’autre… Bizarre).
Néanmoins, ce manga reste divertissant et pourrait en intéresser plus d’un, surtout s’ils n’ont jamais lu de bandes dessinées qui s’y apparentent (comme les deux citées plus haut). Et encore, dans ce cas, préférez-lui GTO, un chef-d’œuvre absolu d’humour et d’intelligence. Ceci étant dit, j’attendrais encore un ou deux volumes pour réellement me poser sur la qualité de Tennen, car il est vrai que certains titres prennent un certain temps avant de réellement prendre leur envol.
