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Critique Umizaru volume 7

Trent
Umizaru #7
Date de sortie : 12 juillet 05
Prix : 6.95 €
Note du volume 7 :
Daisuke est toujours coincé à l'intérieur du ferry qui est en train de sombrer. Il va devoir se frayer un chemin entre les flammes, tâche d'autant plus ardue qu'il est accompagné d'une femme enceinte et d'un blessé. Sa seule chance de survie : contacter les autres garde-côtes qui le croient mort.

Scénario

On termine le volet du sauvetage sur le bateau et on entame une nouvelle page avec la mutation de Daisuke. C'est l'occasion de changer d'environnement, chose qui arrive à point nommé. La relation entre Daisuke et Miharu prend de plus en plus de place dans le scénario pour en devenir une véritable histoire en arrière plan, sorte de trame de fond. Le scénario traîne véritablement et l'on voit plusieurs répétitions (notamment dans la relation amoureuse de Daisuke), chose qui a tendance à lasser, espérons que cette mutation va booster un peu tout cela.

Graphisme

Le dessin de Shuho Sato est assez surprenant, il passe très vite du travaillé au presque brouillon, c'est déroutant. Le découpage guide bien le lecteur et structure de façon habile l'action, mais cela ne suffit pas à faire passer les expressions des personnages trop souvent exagérées (voir Daisuke en larme dans 1 volume, ça va, mais au bout de 7, on s'en lasse réellement).

Ambiance

L'issue du sauvetage dans le bateau est tellement prévisible que l'on s'étonne peu du déroulement, aussi on se positionne en spectateur un peu blasé, comme si on regardait un film dont on connait déjà la fin et qu'on est pressé de voir se terminer. Le fait de donner encore plus de place à Miharu et à sa relation avec Daisuke est, par contre plus motivant.

Personnages

Daisuke est fidèle à lui même, une lavette pleurnichante pourvue d'un courage minute qui prend le dessus dans les cas vraiment extrêmes... son manque de maturité avec Miharu vient nous rappeller que ce manga est destiné à des adolescents et qu'il faut qu'en conséquence ils puissent s'identifier à lui. Miharu reste une icône encore bien peu approfondie mais cela tend à changer.

Originalité

Umizaru ne brille pas par son originalité dans ce début de tome, tant le déroulement parait peu surprenant pour qui a déjà vu un film catastrophe dans sa vie. Cependant la fin du tome démontre un effort de renouveau de la part du mangaka avec notamment la mutation de Daisuke sur un vaisseau qui rassemble des sauveteurs bien particuliers...

Un volume dans la parfaite lignée des 6 précédents avec une gestion du sensationnel et du catastrophique un peu en perdition. Daisuke est toujours aussi agaçant et l'on espère que sa relation avec Miharu va enfin faire de lui un homme.

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