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Critique Vague à L'âme volume 1

Dan Bluesummers
Vague à L'âme #1
Date de sortie : N/C
Prix : N/C
Note du volume 1 :
Quatre nouvelles composent ce nouveau one-shot d’Okazaki Mari : Les Vacances de l’Eté 1996 dans lequel quatre femmes se remémorent ensemble l’homme qu’elles ont aimé; Conte Allégorique de la Salle de Bain qui raconte la vie d’un jeune homme transformé en pingouin manchot; Conte de Fées Estival ou la rencontre d’une jeune fille et de deux amoureux dont elle est particulièrement proche (je n’en dis pas plus); et enfin, Pierrot ou le Tonnerre d’Applaudissements qui met en scène un Pierrot de cirque épuisé, qui prend en otage une jeune fille idéaliste…

Scénario

Une fois de plus, l’ouvrage d’Okazaki étonne et fascine grâce à des structures narratives toujours inattendues, des personnages originaux et très humains ainsi qu’une ambiance, le plus souvent, poétique. Chacune de ces nouvelles est raconté avec beaucoup de douceur et de sincérité, sur un ton très nostalgique. L’auteur construit ses personnages avec tendresse, ce qui ne les dénue pas pour autant de défauts, et c’est en cela qu’elle parvient à nous toucher. En décrivant des situations et des protagonistes proches de nous, de manière parfois métaphorique (notamment pour la deuxième histoire), elle raconte l’amour et l’être humain à sa façon. Sa manière très « littéraire » et maîtrisée de raconter lui permet de s’attaquer à toutes sortes de sujets (ayant, la plupart du temps, l’amour comme toile de fond) en offrant toujours un réel plaisir au lecteur.
Vague à l’Âme est une œuvre forte, sensible et intelligente qui sonne incroyablement juste et nous laissera, à coup sûr, un souvenir impérissable.

Graphisme

Si la couverture peut sembler particulière, essayez de regarder l’intérieur, et vous tomberez sous le charme de ce coup de crayon souple et pétillant, vif et précis, mais surtout extrêmement expressif. Pour ce qui est de la mise en page, elle est assez déconcertante de prime abord car spécifique à la dessinatrice (du moins, c’est l’impression que j’ai en parcourant ses albums). Mais au bout de quelques pages, nous nous y faisons, nous nous habituons à ses codes et tics de narration (la sorte de « voix off » qui s’exprime en même temps que les bulles, ce qui est assez déstabilisant car nous ne savons par où commencer).
Cependant, cette remarque n’est pas une critique, cette particularité de la mise en page n’est pas un défaut, il faut simplement s’y faire pour pouvoir l’apprécier à sa juste valeur.

Chaque mois, une quantité impressionnante de manga sort, nous devenons donc beaucoup plus sélectif et essayons de ne prendre que le top du top. Pour ma part, il y a quelques auteurs dont je ne rate pas les nouvelles séries et Okazaki Mari en fait partie (aux côtés de Tôme Kei, pour les raisons évoquées dans mes précédentes critiques; Inoue Takehiko pour son tracé de génie, ses personnages charismatiques et son immense talent de conteur; Tezuka Osamu pour son sens de la narration, son dessin rondouillard mais tellement attachant et son humanisme débordant; Nihei Tsutomu pour son œuvre à part, visuellement époustouflante; Toriyama Akira pour son irrévérence, son humour et parce que Dragon Ball fait partie intégrante de mon enfance; et Urasawa Naoki car c’est un des rares mangaka à égaler les maîtres du suspense au cinéma [Hitchcock, Polanski, Fincher…]). Pourquoi ? Pour la pureté de son travail, la sincérité de son œuvre, la douceur et la beauté de son tracé, sa poésie et la profonde nostalgie que nous ressentons à travers ses bandes dessinées. Ne vous privez pas de Vague à l’Âme, vous le regretteriez ! Bathroom Gûwa © Okazaki Mari 2000 – Shu-Cream Co., Ltd.

Critiques Vague à L'âme volumes par volumes

 
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