Scénario

Beaucoup d'humour dans cette parodie de Sentaï affichée mais aussi de l'émotion. Ce tome-ci apporte un peu plus de profondeur aux personnages mais sans trop en dévoiler non plus ce qui nous laisse un petit goût d'inachevé sur la fin de ce tome, le dernier de la série. Cela n'est heureusement pas gênant car le but de ce manga est surtout de verser dans l'humour. A ce niveau là, on continue à passer un bon moment même si j'ai trouvé qu'encore une fois on n'égale pas ce qu'on avait pu voir dans le premier tome. Les gags et jeux de mots sont peut-être aussi plus difficiles à traduire surtout que l'histoire ne semble pas en manquer. On sourit quand même souvent en parcourant ce tome et, même sans égaler un Azumanga Daioh, on passe un bon moment. On finit même pas regretter que cela se termine si vite tant il y avait visiblement matière à approfondir.
La seule chose qui m'a semblé étrange dans ce tome, c'est que Dokkoider semble avoir oublié ses nombreuses techniques dévastatrices de cuisines et ne semble plus que maîtriser sa technique de base, bizarre.

Graphisme

Le trait s'est amélioré et les irrégularités que l'on avait pu constater dans le design des personnages est ici absent. Le dessin est plus soigné que ce soit au niveau des personnages que des décors même s'il y a encore un certains sentiment de vide sur certaines scènes. Ca reste simple mais très bien construit et le graphisme s'accorde toujours aussi bien à l'humour de la série.

Ambiance

Un jeune homme normal qui se transforme en super-héros dans un costume ridicule pour affronter des super-vilains au design tout aussi ridicules et plus bêtes que méchants. Des références à des mangas bien connus (enfin plus au Japon pour certains). Voilà l'univers déjà kitsch que parodie Villa Cosmos et pour le grand plaisir du lecteur qui passe un très bon moment dans cet univers farfelu et décalé.

Personnages

S'ils restent toujours aussi ridicules, les personnages montrent un peu plus leurs sentiments ici et la place du lien qui s'est tissé entre les membres de la Villa Cosmos. Edel se retrouve confronté à son futur retour à la solitude et les autres membres font le point sur leur amitié. Cela durera t'il une fois les identités de chacun découvertes ? Suzuo compte bien en tout cas garder son poste, s'étant parfaitement habitué à son nouveau quotidien. Malheureusement il continue à gaffer et ne maîtrise toujours pas sa super attaque. Le petit monde de Villa Cosmos reste très plaisant à suivre tout de même, toujours aussi ridicule mais toujours aussi drôle, une bonne ambiance divertissante à souhait. Il s'en dégage un ton très convivial qui accentue l'intérêt que l'on peut y apporter.

Villa Cosmos reste un gros délire bien marrant et agréable à suivre. Ce tome confirme la qualité de la série et continue à apporter avec lui toujours autant de bonne humeur. Rien d'extraordinaire il est vrai, mais on passe un bon moment à lire ces aventures et c'est l'essentiel.