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Critique Zatoichi volume 1

Dan Bluesummers
Zatoichi #1
Date de sortie : N/C
Prix : N/C
Note du volume 1 :
Zatoichi est un personnage très connu du cinéma japonais que l’acteur Katsu Shintarô a interprété à vingt six reprises de 1962 à 1989 (en 2003, Kitano Takeshi a réalisé son Zatoichi et interprété le masseur aveugle). Adapté d’un conte de Shimozawa Kan, il a remporté un immense succès populaire au point d’être décliné en manga.
C’est en 1966 que l’éditeur Shônen Gahô-sha a finalement réussi à persuader Hirata Hiroshi de faire son gekiga sur Zatoichi, en revisitant à sa manière deux histoires sorties la même année au cinéma, La Ballade de Zatoichi et Zatoichi Traverse la Mer.
Cette œuvre de jeunesse de l’auteur de Satsuma – L’Honneur de ses Samouraïs est restée assez méconnue des années durant car introuvable en volume relié. Rééditée en 2004 au Japon, la filiale manga de l’éditeur français Delcourt ne pouvait passer à côté de cette bande dessinée.


Scénario

Ayant découvert Satsuma avant, il est difficile de ne pas comparer ces deux travaux de maître Hirata, d’autant plus que ce dernier avait placé la barre très haut. Cette fois-ci, avec Zatoichi, bien que l’on retrouve certains thèmes qui lui sont chers, le scénario est nettement moins complexe, ce qui ne l’empêche pas d’être très sympathique à suivre et d’avoir un protagoniste principal très intéressant et attachant, surtout si l’on est fan des films. Les deux histoires sont de qualité plus ou moins égales, très agréables à lire mais construites sur un modèle type du genre. Il ne sera donc pas excessivement ardu de deviner le dénouement. Néanmoins, l’intérêt principal n’est pas tellement le dénouement, somme toute prévisible, mais les agissements de Zatoichi, qui répondent à sa propre ligne de conduite et à sa manière de réfléchir pour le moins particulière.

Graphisme

Ne vous laissez pas tromper par l’illustration de couverture, on est loin de la magnificence du style de Hirata dans Satsuma – L’Honneur de ses Samouraïs. On reconnaît bien sûr les bases de son art, mais cela reste généralement assez simpliste, parfois même assez proche de Tezuka Osamu (Black Jack, Phénix…) ou de Nagai Gô (Devilman, Cutey Honey…) à leurs débuts. Néanmoins, les expressions faciales étaient déjà superbement maîtrisées, ce qui confère beaucoup de charisme aux différents intervenants, très vivants et expressifs. Et si on ne retrouve pas le nombre impressionnant de détails que l’on avait pu apprécier dans sa précédente série publiée en France, cela n’empêche pas d’apprécier l’œuvre, plutôt réussie graphiquement au demeurant.

En quelques mots, nous pouvons dire que ce one-shot, sans être exceptionnel, est une bonne lecture qui ravira les amateurs de l’auteur et du masseur aveugle grâce à une très habile narration, à un découpage dynamique et à d’intéressants personnages. Espérons qu’Akata / Delcourt ne s’arrête pas là dans la découverte du travail de ce maître du gekiga… Zatoichi by Hirata Hiroshi / Magazine Five © Hirata Hiroshi.

Critiques Zatoichi volumes par volumes

 
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