Il est coutume chez Seebd de sortir régulièrement de nouvelles séries, qui pourrait le leur reprocher ? Amiral Yi Sun Shin est donc la petite dernière en date, série de Seo Seok-Geun ; voyons en détail de quoi il retourne. Du côté du scénario, le manhwaga n'a guère fait d'effort, tout d'abord en mettant en place une trame de fond bateau (récuperer trois objets sacrés) mais parce qu'il ne prend pas non plus la peine d'étoffer le passé des personnages. Il nous catapulte Shun Shin et Whan comme deux cheveux sur la soupe, investis de leur mission (pourquoi ?) les deux compères ne se posent guère de questions, nous non plus par la même occasion. Le cadre moyenâgeux japonais est bien trop classique pour permettre à Seo Seok-geun de réellement absorber son lecteur et l'on se retrouve face à de l'action pure et dure, action peu palpitante en plus. Le manhwaga a tout de même introduit un univers proche de Saïyuki, c'est à dire un monde où les démons et les humains vivent côte à côte, et pas toujours en harmonie. Simple prétexte pour castagner autre chose que de l'humain ? C'est possible, Seo Seok-geun ne nous démontre, en tout cas, pas encore le contraire. Sun Shin et Whan son compère semblent posséder des pouvoirs mystiques et des épées magiques, mais l'auteur en dévoile encore trop peu dans ce premier volume, le mystère reste entier ! Les deux personnages principaux ne sont donc pas encore approfondis : simples combattants que l'on regarde, ils attirent l'attention par leurs capacités sans vraiment intéresser. Reste quoi ? Un dessin moyen, un découpage moyen, une ambiance trop stéréotypée et des personnages vides. Entrée en matière un peu trop directe de la part de Seo seok-geun, Amiral Yi Sun Shin possède tout de même des qualités (notamment le mystère autour des capacités et des épées) qui pourraient le sortir de ce mauvais pas. Tout juste sympa à lire, il faut aimer le genre.