Scénario

Côté scénario cette série se cherche encore, les ennemis passent, les uns après les autres, dragons, ancien frère d’arme, les japonais, ancien clan… on se sait plus où donner de la tête. En lisant Dragon Hunter, on a l’impression que l’auteur lui-même ne sait pas bien où il veut en venir… Ceci dit les séquences de scénario s’enchaînent bien et sont individuellement intéressantes.

Graphisme

Le graphisme ne bouge pas d’un iota ^^ c’était de bonne facture et ça le reste, de ce côté ci, l’auteur a suffisamment travaillé ses leçons, personnages où décors, techniquement on ne peut rien reprocher. Les décors sont très nombreux mais un peu « fouillis », ce qui contraste mal avec les dragons exceptionnels ! La couverture de ce quatrième opus, comme les trois précédents reste d’une neutralité platonique… un personnage sur fond unis… rien de quoi nous faire baver ^^

Ambiance

L’ambiance de cette série change du tout au tout d’un volume a un autre, on passe d’un troisième volume dominé par les flash back et la nostalgie à une guerre d’invasion ! C’est assez déroutant mais cela fait aussi le charme de Dragon Hunter, on se dit « que va-t-on encore nous sortir le volume suivant ? ». Le tandem des 4 « gentils » est assez fun de par leur incapacité à s’entendre, cela crée une bonne ambiance je trouve.

Personnages

Les personnages sont vraiment touchant, mais cette manie de l’auteur a leur affublé un passé traumatisant comme a agacer… comme si tous les enfants devaient être orphelin, voir leur parent mourir ou autre… franchement, a force de vouloir nous faire accepter ses personnages par la pitié, l’auteur en fait un peu trop a mon sens. Par contre l’idée des duos magicien/guerrier me fait beaucoup penser à un jeu de rôle et je trouve que c’est une bonne idée d’avoir crée des personnages qui ne sont pas tout puissant mais qui ont besoin d’un partenaire pour remporter la victoire, du moins sur les dragons…

Originalité

L’originalité de Dragon Hunter n’est je crois plus a démontré, que ce soit les thèmes abordés comme les ennemis a combattre (en passant par les méthodes de combats ! ). C’est une bonne chose de voir, à l’image de Pandémonium, des japonais incarnant le mal, cela contraste un peu avec le manga, quoique de plus en plus autocritique. Les dragons gigantesques mettent mal à l’aise de par leur puissance phénoménale, voila des adversaires qui changent des traditionnels méchant :p

Je prends toujours autant de plaisir à lire Dragon Hunter, ce quatrième opus vient renforcer l'originalité de la série, bien que l'on ne sache pas bien où l'auteur veux en venir, d'un autre côté avec un héro animé uniquement par l'argent, les possibilité de scénario sont vastes, il aurrait tors de s'en priver ! Espérons que cela ne tournera pas à la Genzo et une découpe nette en petites histoires... pour l'instant ce n'est pas le cas !