Décidement, Kiss Me Kill Me, coté scénario n'aurra cessé de s'enbourber dans le n'importe quoi... Même lors de la lecture, on a du mal à suivre. Le seul faible fils directeur, la relation entre Gun Ham et Jeong-Hu nous motive à tourner la page... pour un dernier volume, on a connu franchement mieux.
Les traits épurés collent bien au style et au rythme. On remarque néanmoins trop souvent que certaines bulles sont illisibles car trop sur les extrémités de la page. La couverture est assez banale (et la main de l'heroine a mon sens surdimentionnée ^^).
Entre baston et sentiments, on se sait plus où donner de la tête, même si tradionnellement ces deux genres sont assez hétérogènes, Lee Young-You parvient à faire passer la pilule, en mettant surtout ses personnages en avant.
Les personnages sont presques caricaturaux, tellement les thèmes qu'ils incarnent manquent d'originalité... seule Gyu-Min, la fille bagareuse tire son epingle du jeu et parvient à nous captiver dans sa quête amoureuse (au passage de sa propre feminité). Gun Ham est aussi vide qu'une Rei, le physique en moins (je vous laisse imaginer le résultat !)
L'originalité ne réside certe pas dans le thème mais dans la façon dont il est abordé. Les relations sous le couvers de la bagare et du sang. Un épanouissement de la série dans la violence, de plus en plus présente dans cette série... au moins, c'est peu conventionnel !
Une série qui s'achève bien loin de là où elle avait commencée. Elle ne marquera certainement pas les mémoires mais aurra tout de même valu quelques bon moments de lectures... pour les passionné(e)s du genre.