Avec tant d'autres, Hiken a été engagé par la compagnie Kashoo sans se douter de ce qui l'attendait : le voici désormais plongé dans une jungle épaisse peuplée de créatures aussi effrayantes que cruelles, sur une île coupée du monde... Avec, pour seule arme, un simple couteau ! Il est bien déterminé à retrouver sa soeur, qui se trouve retenue quelque part sur l'île... Mais pour cela, il lui faudra survivre à ce véritable musée des horreurs !

"Kashoo est avant tout une entreprise ... et comme toutes les entreprises, nous aimont les chiens obéïssants", La Mosca #2.

À l'image de cette citation, La Mosca plonge son lecteur dans un monde un peu improbable où la pitié n'a pas sa place. Les personnages en viennent rapidement à le comprendre par eux-mêmes, et s'organisent pour survivre (ou du moins essayer) aux attaques des monstres mutants ainsi qu'aux tueurs de Kashoo qui rôdent.

Ce second tome révèle un grand pan du scénario et même s'il reste quelques zones d'ombre, on commence à comprendre où Hyung-kyu Kang veut en venir. Une ambiance mystérieuse et malsaine, des personnages poussés à bout pour survivre et une bonne dose de baston sanguignolante à l'arme blanche, voilà en quelques mots la recette de La Mosca.

Le résultat est plutôt agréable au palais et une fois le tome refermé, on passe outre le côté surréaliste du scénario pour ne garder que l'envie de lire la suite ! Sans être l'originalité de l'année, La Mosca remplit son contrat et fait passer un bon moment de lecture.

Si La Mosca était un jeu, ce serait Resident Evil, s'il était une série tv, ce serait probablement Lost. Une série qui gagne à être lue.