Critique Le Sabre du Démon volume 3
Prix : 6.95 €
Note du volume 3 :
Musang part donc en quête de vengeance accompagné de son sabre et d'un cercueil bien mystérieux...
Les membres du clan Thaepyeong, quant à eux, sont à la recherche de la véritable héritière du Cheonja afin de contrecarrer les plans de Cheonak...
Scénario
Le scénario de "Le sabre du démon" est à deux vitesses. D'une part on a un déluré en quête de vengeance qui fait vraiment penser au terminator dans...terminator ! "Sarah Connor ?", est à peu de choses près remplacé par "vous êtes des hommes de Cheonak ?"... bref une recherche parsemée de tuerie. Et de l'autre coté, une histoire de succession volée et de jalousie de pouvoir... Cela aurait pu être vraiment intéressant, mais la pléiade de noms Coréens n'aidant pas, on a un peu de mal à s'y retrouver...
Graphisme
Le dessin n'est pas vraiment mauvais, il manque juste d'originalité... globalement c'est en effet très classique même si l'on remarque tout de même les efforts de Yu Jung Ju sur la mise en scène et le découpage qui apporte un mouvement supplémentaire à l'action.
Ambiance
On a vraiment du mal à rentrer dans cette série, tant son ambiance varie d'un tome à l'autre... un intérêt vraiment hétérogène aussi, si le tome 2 avait déçu, ce tome 3 semble renouer avec une ambiance plus axée sur le sang. La haine vient en effet prendre une place de premier choix occupée par l'amour.
Personnages
La vengeance implique la haine entre les deux amis d'hier Musang et Cheonak... mais un état d'esprit a changé dans ces deux personnages.
Musang est poussé vers le mal et l'insensibilité par la sorcière qui l'a ramené à la vie et finit par être manipulé ... un héros qui n'est pas maître de son destin, voilà peut être la lueur d'espoir que l'on attendait dans ce titre...
Originalité
L'originalité de ce titre repose surtout sur ses personnages et leurs relations. Pour ce qui est de l'ambiance, l'humour, le scénario ... franchement c'est loin d'être du neuf ! On aimerait être aussi agréablement surpris que dans un Demon King ou intrigué à la manière d'un Priest, mais il n'en est rien... les scènes s'enchaînent et se ... ressemblent.
Même si l'on n'accroche pas trop à cause du rythme mal maîtrisé, on survole avec plaisir, animé en grande partie par la curiosité quant à la relation entre Musang et Baeklang... car c'est bien là , une des rares inconnues de ce manhwa.
