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Critique The Queen's Knight volume 1

Trent
The Queen's Knight #1
Date de sortie : 24 novembre 04
Prix : 6.95 €
Note du volume 1 :
Yuna est la dernière et seule fille d'une famille de quatre enfants.
Alors qu'elle rend visite à sa mère en Allemagne, elle fait une chute près du château de Neuschwanstein et se casse la jambe. Un bel inconnu vient la sauver. Il dit s'appeler Rieno et est chevalier de Phantasma...
Depuis, elle le voit dans ses rêves...


Scénario

Deux univers complètement distict s'opposent dans ce premier tome de The Queen's Knight. La petite vie quotidienne de Yuna avec ses hauts et ses bas, et en face, un conte suréaliste de prince et de reine. On est confronté une fois de plus à un triangle amoureux très classique. Mais c'était sans compter sur Kim Yang Won qui a apparement décidé de parasiter ce schéma par une histoire surnaturelle qui s'immisce de plus en plus dans la trame principale via les songes de Yuna. Une confrontation osée de genres incompatibles dont on se demande bien comment tout cela va évoluer !

Graphisme

Le dessin de Kim Kang Won s'inscrit complètement dans les codes établis du shunjun. Des traits fin, des personnages embellis, de longues jambes... bref si l'on ne peut rien reprocher sur le plan de la technique pure, on ne se souviendra certes pas non plus de ce titre pour son dessin. Le découpage en est l'illustration, car tel le dessin, c'est somme toute très classique.

Ambiance

Pour un shunjun, c'est assez étonnant. On a deux genre qui tentent de s'entre-meler. Si pour le moment, le coté "normal" a le dessus, on prédit déjà un renversement. Hormis cette particularité, The Queen's Knight reste dans la veine des shunjun ordinaire. Un triangle amoureux, une héroine assimilable à causette et un monde qui ne la comprend pas... rien de folichon me direz-vous, et vous avez bien raison, l'attention du lecteur n'étant vraiment soutenue que par le mixage irréalisable auquel s'attèle la manhwaga même si elle a tant bien que mal réussi à introduire une part de mystère.

Personnages

L'héroine, une jeune fille innocente est mise face à des problèmes d'ordre personnel, sorte de parcours initiatique de la vie, pour ce gros bébé que l'on prend vite en sympathie.

Rieno est le stéréotype du chevalier bordé qui se cherche un maitre à tout pris, sorte de raison de vivre qui le rend presque autiste ;o le pourquoi du comment nous sera surement donné dans le volume 2

Du coté du triangle amoureux, rien de vraiment original : un beau gosse parfait et une peste jalouse et vicieuse tellement detestable qu'elle ne tient pas 5s face à l'héroine si mignone ^^

Originalité

Pris séparément, le coté chevaleresque comme le coté "vie moderne" n'innove pas dans leur genre. C'est la rencontre innatendue des deux qui allume la petite flamme de la curiosité.

Un premier volume qui annonce une série archi-classique mais qui pourrait s'élever par le biais de la fusion de genre totalement opposés. The Queen's Knight éveille la curiosité, ce qui n'est déjà pas un si mauvais début !

Critiques The Queen's Knight volumes par volumes

 
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