Critique The Queen's Knight volume 2
Prix : 6.95 €
Note du volume 2 :
Alors qu'elle retourne visiter le château de Neuschwanstein, les conditions météo se détraquent et un terrible orage éclate...
Elle se retrouve de nouveau à Phantasma où Rieno, son chevalier, veut lui apprendre à devenir la reine tant attendue. Car seule la reine peut faire revenir le printemps à Phantasma...
D'abord réticente, elle va devoir se faire à l'idée que c'est son destin...
Scénario
Alors là ! Pour une surprise c'en est une ! Nous vous avions parlé dans l'analyse du premier tome de notre curiosité envers le mixage des genres auquel se prêtait Kim Kang Won. Comment allait elle orienter son scénario ? La question était restée en suspens... mais voilà que débarque le second opus et avec lui, la solution de la manhwaga. Au lieu de confronter l'aspect chevaleresque avec la vie quotidienne que Yuna, on assiste à un renversement complet ! Notre petite Yuna passe dans le monde merveilleux de fantasma... sans retour possible ! Alors quoi tout ce premier tome et cette mise en place d'un triangle amoureux, de personnages, d'une ambiance, tout cela n'était qu'un leure ? Apparement oui !
Graphisme
Le dessin ne change pas avec le genre du shunjun , c'est toujours aussi classique. Classique mais efficace dirons-nous. Cependant le rythme s'étant ralenti, l'auteur nous gratifie d'avantage de pleine pages ou de personnges dessinés en entier, chose pas si courante que ça. Le découpage suit en conséquence, les petites vignettes cèdent la place aux larges illustrations.
Ambiance
Le lecteur quitte de façon brutale un monde dont il connait bien les rouages pour attérir tout comme l'héroine dans fantasma. Un monde merveilleux peuplé de monstres et ... de rien d'autre ! Voilà qui ne manque pas d'attiser notre envie d'aller voir plus loin que les murs du château où est retenue Yuna.
Personnages
Parler des personnages de The Queen's Knight T2 est d'une facilité déconcertante puisqu'il n'y en a... que 2 !
Entre Rieno qui toujours aussi autiste s'acharne à faire de Yuna une reine digne de ce nom et cette dernière qui fait de la resistance psychologique, on assiste à une relation préssentie du "je t'aime, moi non plus".
Yuna continue son parcours initiatique de la vie de façon certes plus brusque que dans le premier volume avec l'élatement de son environnement tant familial que scolaire.
Originalité
Ce revirement total de genre est pour peu dire original, surprennant même. A tel point que l'on plaint cette pauvre Yuna qui s'est vue enlevée de force à son monde sans le traditionnel "moyen de retour". Au moins ici les choses sont claire ! Pas de retour possible ! Voilà qui épargne à l'héroine une quête comme c'est le cas dans Amakusa 1637 ou autre El Hazard.
Ce deuxième tome étonne de par l'orientation prise par l'auteur. Ce changement d'univers laisse le champs libre à cette dernière pour se concentrer sur la relation entre les personnages tout en introduisant un rebondissement de taille sur la dernière page (qui à dit commercial ?). Un titre de plus en plus intéressant en somme.
