Le scénario est pratiquement inexistant dans ce 11ième tome. Les différentes factions sont toutes face à face, le temps est donc à la bataille générale. Pour faire une comparaison avec le cinéma, je dirais que ce tome de Yongbi c'est un peu la bataille finale de BraveHeart, mettez plein de personnages au même endroit affublé d'un esprit combatif dont on se demande s'il est humain, mélangez un bon coup et vous aurez cet enchevêtrement de combats caractéristiques de ce volume. On fait vite une overdose...
Le dessin est fidèle au scénario ! En phase de combat (soit 90% de ce tome), on ne comprend pas trop ce qu'il se passe, on assiste donc à une succession de gros plan accompagnés de "yaaa", "crèveee", "qui es-tu ???"... le tout saccadé par un découpage très carré et surchargé. Bref, Moon Jung Hoo nous avait habitué à mieux.
L'ambiance... à part une tuerie générale, on ne peut pas vraiment discerner d'ambiance dans ce volume 11, les petites blagues qui égayaient l'aspect austère de ce manhwa se sont envolées avec la hargne prépondérante des ennemis. Bref la place est libre à la violence gratuite dans un de ses aspects les plus sanglant.
Yongbi se retrouve enfin confronté avec son passé en affrontant l'un de ses anciens soldats. On va enfin en savoir peut-être un peu plus sur ce personnage central... mais pas dans ce volume !
Les personnages secondaires non-combattants sont relagués sans pitié à l'arrière plan, laissant le champ libre à Yongbi et Sang Kwan Tcheck.
Il faut reconnaitre qu'il est rare de lire un manhwa dont le combat prend place de la 1ière à la dernière page... je suis un peu mauvaise langue, en fait c'est à partir de la 30ième page ;)
Essayons alors de trouver un soupçon d'originalité dans cet amas de combats : on peut relever les armes qui sont assez anodines (fouet, baton).
Un volume trop fouilli, trop orienté combat et trop austère pour être captivant. On préfère l'oublier vite et retrouver une ambiance fun dans le prochain volume... tout du moins on l'espère.