Le scénario entame vaguement un renouveau sur la fin de ce 12ième tome, mais globalement on reste sur la même inertie que le volume précédent... c'est à dire le point mort ! Le combat entre Yongbi et son ancien soldat monopolise très largement l'attention du lecteur, combat-blabla diront nous pour être plus exact... bref rien de folichons.
Le dessin sort doucement du fouillis dans lequel il s'était embourbé dans le tome précedent et l'on arrive mieux à discerner les formes, décors et personnages. Le combat reste encore un point noir graphiquement parlant, l'auteur a du mal à créer une mise en scène vraiment captivante et suffisamment claire pour que l'on puisse vraiment rentrer dans le combat.
Si la première partie est dans la parfaite continuité du très mauvais tome précédent, elle traîte le combat de manière un peu différente et l'on en arrive même à des révélations intéressantes sur Yongbi. Le mystère s'épaissit encore davantage sur les personnages et cela ne manquera pas d'intérresser voire intriguer l'amateur de Yongbi.
Yongbi se révèle être une fois de plus différent de ce qu'il laisse transparaître. On s'intéresse de plus en plus à son passé et à ses capacités réelles. Tout laisse à penser qu'il est beaucoup plus fort qu'il n'y paraît, pourquoi a t-il perdu sa force ? Tout cela reste un mystère. L'arrivée de nouveaux ennemis relance l'intérêt du lecteur et les relations entre les personnages évoluent, voilà qui est bien !
Yongbi semble migrer de plus en plus dans le fantastique, on y parle de dieu dragon, de démon et de tremblement de terre surnaturel. C'est une preuve d'originalité de la part du manhwaga non négligeable, reste à savoir si ce tournant dans la série parviendra à relancer le scénario, bien faiblard depuis quelques tomes.
Alors que la série sombrait dans les abîmes de l'incompréhensible et du barbant, l'auteur réagit bien tardivement certes, mais réagit ! L'intérêt est relancé sur les dernières pages de ce 12ième tome, voyons si cette relance se confirmera dans le tome 13.