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Critique Zero volume 1

Trent
Zero #1
Date de sortie : 16 juin 05
Prix : 8.95 €
Note du volume 1 :
1961.
L'E.C.S isole le gène Zéro et crée un être supérieur capable de maîtriser la psychokinésie. Mais tout ne se passe pas comme prévu, et le précieux spécimen Zéro s'échappe...
Japon, 1982.
Shu vit avec ses deux soeurs dans une région assez isolée. Ils viennent en aide à deux membres de l'E.C.S en panne de voiture. La nuit même, ils sont attaqués par des agents spéciaux. Shu fait preuve de talents incroyables qui laissent à penser qu'il maîtrise le gène Zéro...


La fin d'une serie chez Tokebi s'accompagne souvent de la naissance d'une nouvelle, mais la question qui se pose toujours est la même: "bonne ou moyenne ?". Car si le premier éditeur de manhwa français propose nombre de séries simplement divertissantes, il regorge aussi de grandes séries passionnantes. Et la reponse pour Zero est incontestablement: moyenne. Le scénario et l'ambiance recèlent quelques bonnes idées comme le fait de combattre avec la psychokinésie mais l'on tombe trop facilement dans le "Dragon Ball", les pouvoirs des personnages portent juste des noms différents... Deux organismes se disputent les faveurs du personnage principal qui semble détenir le "gène Zero" et donc être largement plus puissant que tout le monde. Plaçant ainsi le personnage principal en haut de la pyramide dès le départ, chose assez originale. Le gros point fort de ce manhwa est là : les relations qu'entretient le personnage principal avec son environnement (soeur, ESC). D'ailleurs les deux manhwaga ne s'y sont pas trompés, tout tourne autour de ce personnage principal: Shu. Etrange, arrogant voire un peu sadique Shu a bénéficié des petits soins de Lim Dall Young et sort réellement de l'ordinaire. Un héros auquel il est difficile de trouver des qualités et qui met quiconque au pas... voila qui ne manque pas de destabiliser le lecteur ! Du côté du dessin, Park Sung-Woo s'est encore amélioré depuis Sirius (Tokebi), surtout au niveau du découpage qui en devient plus dynamique et plus adapté aux situations. Son style graphique reste le même, peu d'ombre, peu de décors, beaucoup de vide dans les vignettes. Heureusement que les personnages sont plutot soignés. Une série qui débute avec quelques bonnes idées et un personnage principal original mais qui souffre trop de son dessin moyen et de son scénario prévisible pour être exceptionnel. Une distraction tout à fait honnête cependant.

Critiques Zero volumes par volumes

 
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