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Les Descendants des Ténèbres |
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Yami no Matsuei |
Internautes : | Votre note ? | ||
Manga / Shojo | 12 à 16 ans | |||
Genre : Action / Fantastique / Policier / Suspens / Humoristique | ||||
Auteur(s) : Yoko MATSUSHITA (Mangaka) | ||||
Editeur : Tonkam Début de parution française : 2006 Dernière sortie enregistrée : Les Descendants des Ténèbres T. 11 le 23 janvier 08 Prix unitaire : 6.25 € |
Asato Tsuzuki et Hisoka Kurosaki sont des "shinigami", des employés du monde des morts chargés d'enquêter sur tous les problèmes liés au jugement des âmes. Très rapidement, ils découvrent que les différentes affaires sur lesquelles ils travaillent sont liées de près ou de loin à un intriguant personnage : le Docteur Muraki. Celui-ci semble d'ailleurs bien connaître Kurosaki...
C'est un manga plein de suspense qui nous tient en haleine tout au long de l'histoire. Le caractère humoristique de l'auteur qui ne se prive pas de se faire remarquer, rend cette oeuvre très sympathique à lire. On est vite impatient de savoir quel sera là suite des évènements pour nos héros.
Dans le royaume des morts, existe une organisation appelée le Juo-Cho, le département des 10 rois, qui juge les âmes des morts pour les crimes commis de leur vivant. Le Juo-Cho est divisé en sous-départements, dont le plus important est l’Enma-Cho, celui dirigé par le Dieu de l’enfer Enma. Parmi les différents services de ce dernier se trouve celui des assignations. Ses employés sont appelés des shinigamis et Tsuzuki en fait partie. Ce jeune homme de 26 ans va se voir attribuer un nouveau collègue prénommé Hisoka. Ce dernier est un adolescent mort d’une maladie incurable et se montre plutôt agressif envers son nouveau partenaire. Les jeunes gens vont pourtant devoir apprendre à se faire confiance pour collaborer et résoudre leurs enquêtes.Une intrigue très intéressante qui nous plonge dès le début dans quelquechose de sombre et mystérieux.
Les dessins sont bons, les trames utilisées sont corrects mais quelque peu embrouillées par endroit. La plupart du temps on tente de deviner ce qu'il y à l'image. Heureusement que l'auteur glisse quelques commentaires pour expliquer quel est ce morceau de dessin. En effet, il y a beaucoup de détails. Cela n’empêche que Yoko a un très joli coup de crayon qui se peaufine tout au long de la série.
L'ambiance est ce qui est le plus captivant de cette série. Tous les mystères qui entourent les personnages et leurs passés, les différentes enquêtes et les situations dans lesquelles ils se retrouvent nous absorbe dans une atmosphère lugubre et intéressante. L'humour est omniprésent dans les dialogues et le comportement du personnage principal ainsi que les petites notes de Matsushita qui sait apaiser le lecteur de toute cette pression.Et elle mêle à son thème principal une pointe de perversité excellemment mise en place.
Les personnages sont liés entre eux par une étrange relation basé sur un passé obscur, intriguant et qui semble être relié au Docteur Muraki. On retrouve donc Tsuzuki, personnage principal de l'histoire (ce qui n'était pourtant pas le cas dans les premiers tomes où l'on sentait l'hésitation de l 'auteur avec Hisoka), paresseux et tête en l'air et grand gourmand, il possède de nombreux shikigami (Dieux protecteurs), ce qui fait de lui un shinimagi très puissant, bien qu'il reste le shinigami le plus mal payé du Juo O Cho car il a la mauvaise manie de tout casser sur son passage, notamment la bibliothèque. Ainsi que Kurosaki, dôté d'un fort don d'empathie, il a tendance à se refermer sur lui même.Au fil du temps, il commencera à envier de plus en plus Tsuzuki et tentera même de le dépasser en puissance. Deux protagoniste liés à un autre récurrent, le Docteur Muraki très intéressé par Tsuzuki pour son corps et pour quelquechose de beaucoup plus compliqué que l'on comprendra par la suite. Personnage d'une extrême cruauté, il n'hésite pas à profiter de l'intérêt que lui porte les jeunes filles pour en faire des cobayes. Le véritable pervers de la série est sans conteste le Comte, personnage encore plus mystérieux que le docteur Muraki. C'est la maître de la salle aux chandelles, chaque chandelle représentant la vie d'une personne et quand la chandelle s'éteint, c'est la mort de la personne. On ne voit du Comte qu'un masque et des gants. Il a aussi une véritable apparence, mais jusqu'à présent, il n'a pas été représenté sous cette forme.
Ce n'est pas la première fois qu'un manga traite des shinigamis, divinités de la mort, cependant le contexte est original car on n'aurait jamais pensé à une histoire pareille dans un tel domaine. C'est l'opposé de séries comme BLeach ou Death Note. On reconnait bien là le caractère shôjo de l'oeuvre. Il est surprenant de voir mélangé de l'ironie dans les débauches sexuelles des personnages à l'ambiance mystérieuse et sombre des enquêtes.
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