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Critique Crying Freeman volume 1

Trent
Crying Freeman #1
Date de sortie : 27 septembre 05
Prix : 6.95 €
Note du volume 1 :
Le jour de son vingt-neuvième anniversaire, la belle Hino Emu se remémore une journée particulière, celle où elle a vu un gangster chinois se faire assassiner devant ses yeux. Mais plus que cette mise à mort, c'est l'assassin qui a marqué sa mémoire... car combien de tueurs professionnels pleurent après avoir tué leur victime ?
Ce dernier, les yeux embués de larmes, lui avait dit son nom et au tréfonds de son coeur, Hino comprit que ses jours étaient comptés car lorsqu'un tueur donne son nom à quelqu'un, c'est qu'il s'agit de sa prochaine victime...


Scénario

Le scénario a proprement parler de ce premier volume n'est pas exceptionnel, car il faut bien se le dire Crying Freeman ne s'appuie pas sur un scenario finement ficelé comme ce pourrait être le cas dans un Sanctuary. Non ici c'est bien l'ambiance et l'action qui priment et il faut dire que sur ce point la Kazuo Koike s'en tire plutôt pas mal. L'action est correctement distillée et le rythme soigné pour tenir le lecteur en haleine.

Graphisme

C'est sûr c'est sûr c'est du Ryoichi Ikegami. On retrouve toutes les qualités et les défauts du dessinateur cher à Kabuto aussi si l'on apprécie toujours autant le style du maitre on retrouve aussi ses petits défauts vicéraux comme un découpage trop surchargé qui a tendance à ralentir l'action. Mais rassurez vous, la qualité est largement au rendez-vous et le style très seinen toujours bien présent. On adore.

Ambiance

L'ambiance est sûrement un des points tres forts de Crying Freeman. A l'intersection entre un univers mafieux pur tel un Heat et une histoire plus romantique entre un tueur et sa cible. Un mélange assez contradictoire qui finalement passe bien dans les mains de Kazuo Koike. On attend les tomes prochains voir si cela tiendra la route sur la durée.

Personnages

Les personnages se résument assez vite à Yo (le tueur) et Emu (sa cible). Les autres personnages autour sont un peu un enrobage de la relation qui lie nos deux héros.
Les mafieux sont là pour mourir et les policiers pour rater leur coup... rien de bien nouveau.

Par contre quand on se penche sur la relation et la personnalité des deux personnages principaux, on comprend mieux tout l'art de Kazuo Koike. C'est fin, subtil et original.

Originalité

On pourrait croire que plonger le lecteur une énième fois dans un univers mafieux pourrait être rébarbatif voire lassant... mais non, ici la romance passe au premier plan éclipsant un peu la violence de la lutte entre mafias. L'originalité de ce titre tient dans ce savant mélange des genres ... ce n'est pas pour rien que le film tiré de cette série a eu le succès qu'on lui connait (award, nominations...)

Une série culte qui arrive enfin en France. Bourrée de qualité, cette série à ne pas mettre entre toutes les mains saura vous conquérir vous qui appréciez le seinen.

Critiques Crying Freeman volumes par volumes

 
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