Kazuki et Haruki se ressemblent physiquement comme deux gouttes d’eau malgré l’absence de lien de parenté. Toutefois, si le premier dirige le conseil des élèves et fait preuve d’un calme en toute circonstance, le second est impulsif et passionné de jeux vidéo. Nés le même jour, ils célèbrent toutefois leur seizième anniversaire dans des circonstances étranges. Toute l’école sombre dans une folie soudaine et cherche à les tuer. Le jeu peut commencer !

Deux caractères du même âge, de caractères différents mais aux traits similaires voilà quelque chose qui n'arrive pas souvent surtout s'ils sont du même lycée et amis d'enfance de surcroît. C'est pourtant l'histoire que nous propose Otoh Saki avec beaucoup de coïncidences et de mystères que le premier tome ne suffit pas à éclairer.

Pourquoi Kazuki ne supporte-t-il pas la chaleur ? Qu'est-ce qui le lie à Haruki ? Qui est Sion ainsi que cet individu qui lui ressemble ? Quel est ce jeu qui commence, quel est son but ? Autant de questions qui ne trouvent pas encore de réponses mais qui suscitent l'intérêt.

Le scénario est donc attrayant voire même captivant du fait des nombreuses inconnues qui parsèment l'histoire. Les graphismes particuliers peuvent rebuter ; il est sous certains aspects proche de celui de Hiroshi Mori (God Save The Queen) mais collent bien à l'histoire et à l'ambiance. Cette dernière évolue d'ailleurs rapidement, passant de l'insouciance à la violence, la crainte et l'effroi. Les trames aussi s'assombrissent contribuant à créer cette atmosphère lourde.

Fait notable, le glaçage de la couverture au niveau du regard des personnages, entre autres, donne un effet intéressant. Di(e)ce est une nouvelle série courte de Soleil manga qui saura trouver son public et qui (on l'espère) sera plus que divertissante.