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Critique Dororo volume 2

Dan Bluesummers
Dororo #2
Date de sortie : 14 juin 06
Prix : 7.95 €
Note du volume 2 :
Dans ce dernier manga de Tezuka Osamu en date à être sorti en France, l’auteur nous narre l’histoire de Dororo et de Hyakkimaru.
Accompagné du jeune Dororo, Hyakkimaru poursuit son périple à la poursuite de ses membres, volés par des esprits maléfiques et malfaisants. Ce tome commence par le passé tragique de Dororo, qui s’avère avoir eu aussi peu de chance dans sa vie que son compagnon de route…

Dororo est un shônen, et ça se voit. Très marqué par les codes du genre (le petit garçon mal aimé mais doté d’une énorme volonté et de capacités rares), il n’en reste pas moins particulièrement mature, réfléchi et intéressant. Son ambiance est plutôt sombre – un brin plus que Black Jack mais nettement moins que MW – les protagonistes sont pleins de mystères et, jusque là, très bien exploités (Hyakkimaru a une de ces classes… Génialissime !).
Au fil de la lecture, nous nous rendons compte de l’incroyable influence qu’il a eu sur la production nippone de bandes dessinées, et principalement sur un auteur nommé Miura Kentarô. En effet, Dororo est l’une des sources d’inspiration principale de Berserk (l’une de mes séries favorites), de par ses expériences au niveau visuel (la mise en avant des traits noirs, particulièrement épais, comme à la planche 68, pour mettre en avant une noirceur certaine, inhérente à ces deux récits), son scénario sur le malheur et le rapport aux autres des personnes exclues (Hyakkimaru, comme Dororo et Guts, est un personnage solitaire qui a toujours survécu par lui-même mais qui découvre petit à petit la vie à plusieurs, avec des amis ou frères d’armes). De plus, les deux titres possèdent une grande part de mystique, de surnaturel, avec de très nombreux esprits qui interviennent régulièrement et entretiennent une relation pour le moins étrange avec le « héros » (si tant est que nous puissions les appeler ainsi).
Mais est-ce que Dororo est un titre plein d’imperfections qui a été amélioré par d’autres auteurs qui ont exploré ses thèmes ? Pas du tout. C’est au contraire un travail impressionnant et très puissant, fourni par un très jeune Tezuka, en 1967. Ses thèmes sont intéressants et intelligemment traités. Son découpage est déjà très dynamique et vivant, tout comme son tracé rondouillard et attachant. Et son fameux humanisme se fait déjà très largement ressentir.


Chef-d’œuvre ? Attendons la fin pour nous prononcer. Mais en tout cas, il s’agit bien d’une œuvre maîtresse du dieu des manga qui, une fois n’est pas coutume, nous passionne et nous surprend en réunissant tous les éléments nécessaires à une lecture agréable et distrayante. A lire, tout simplement, vous ne le regretterez pas !

Critiques Dororo volumes par volumes

 
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