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Critique Dororo volume 3

Dan Bluesummers
Dororo #3
Date de sortie : 13 septembre 06
Prix : 7.95 €
Note du volume 3 :
Hyakkimaru, dans sa quête pour tuer les 48 démons qui détiennent une partie de son corps, va croiser le fer avec son frère et le tuer. Déstabilisé et plein de remords, il se sépare de Dororo et tente de se suicider… Seulement, un vieil aveugle joueur de luth le sauvera de justesse.
De son côté, Dororo s’est encore mis dans une drôle de situation, confronté à un démon qui engloutit les visages des voyageurs…

A un volume de la fin, Tezuka Osamu continue de nous faire des révélations sur ses personnages et son histoire, ainsi qu’à relancer la série avec de nouvelles intrigues secondaires. Cette fois-ci, nous découvrons que Dororo a une carte au trésor dessinée sur son dos, ce qui fait de lui l’objet de toutes les convoitises. Cela donne encore un souffle supplémentaire à la série (qui n’en manquait pourtant pas) et nous en apprend plus sur le triste passé de Dororo. Comme toujours, l’auteur met tout son talent au service de son bébé en développant au maximum le passé et la psychologie des personnages principaux, et en leur insufflant ce côté humain dont lui seul a le secret et qui les rend si attachants. Car il faut bien l’avouer, si Dororo peut être très agaçant par moment (une vraie petite peste), nous ne parvenons pas à le détester à cause de tout ce qu’il a vécu et de la sympathie qu’il nous inspire. Hyakkimaru, quant à lui, est un protagoniste tragique, profond et très travaillé qui a par la suite inspiré énormément de mangaka (Miura Kentarô, l’auteur de Berserk, exprime avec fierté son attrait pour cette œuvre du dieu des manga qui lui a permis de trouver des bases à sa série).
Le tout est raconté avec entrain et met en scène des adversaires tous plus féroces, fous et originaux les uns que les autres. D’ailleurs, en parlant de mise en scène, la manière dont le sujet est traité, les évènements agencés et représentés est d’une grande qualité. Le génie narratif de Tezuka ne cesse de nous impressionner et de nous en mettre plein la vue, notamment aux pages 18 à 19, 28 à 31 ou encore la subtile page 50.
Après, le niveau graphique est moins impressionnant. Mais il n’en demeure pas moins réussi et plein de fraîcheur. Le trait est simple et rondouillard mais très vif et expressif, ce qui est, à mon humble avis, très important.


Dororo est une BD tout à fait charmante, une fable humaniste dotée de héros intéressants et attachants, d’une atmosphère sombre mais possédant tout de même une certaine fraîcheur, ainsi que d’une narration virtuose qui sert à merveille le scénario. Gageons que le quatrième et dernier tome sera de la même qualité et qu’il saura clore la série en beauté. Dororo © 2005 by Tezuka Productions.

Critiques Dororo volumes par volumes

 
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