Le scénario est tout ce qu'il y a de plus classique pour un shojo ou shunjun, c'est à dire qu'il est centré sur le triangle amoureux Dona - Nohae - Doshin. Les personnages se tournent les uns autour des autres sans de réelles grandes avancées du schmilblick dans ce second opus de Cash Girl... mais cela ne veut pas dire qu'il ne s'y passe rien ! En effet, le masque de Dona commence à tomber un peu et on y découvre les prémices de sentiments pour Nohae, voilà qui ne manque pas d'attiser notre curiosité ;)
Cash girl ne possède pas un dessin qui sorte de l'ordinaire, qu'on se le dise. Les dessins sont tout ce qu'il y a de plus courant dans le genre Shunjun, soit des grands yeux et un trait tantôt épuré tantôt détaillé. Mais ce dernier trait est un peu plus poussé chez Kim Su Yeon, aussi on passe rapidement d'une pleine page superbe à une série de SD ou caricatures comiques, ce qui ne manque pas d'aérer la série.
L'ambiance change suffisamment depuis le premier tome pour le mentionner ici. En effet, si dans le premier opus, le lecture se focalise sur la relation Dona - Nohae et surtout sur le milieu social de Dona pour le moins défavorisé, dans ce second volume par contre, on peut voir l'importance des personnages secondaire augmenter et l'on se dirige plus vers une vraie comédie romantique faisant totalement fit des origines de Dona.
Les personnages se dévoilent d'avantage dans le second volume de Kim Su Yeon, aussi on peut voir un Nohae plus mature et réfléchi, allant même juqu'à réaliser qu'il n'a aucune chance avec Dona. Quant à elle, on lui découvre des sentiments bien flous pour ce dernier... malheureusement pour notre petit couple qui s'ignore, le grand frère veille. Les personnages sont attachants mais hormis les trois personnages principaux au caractère assez travaillé, les personnages secondaires ont bien du mal à sortir de l'ombre.
L'originalité n'est vraiment pas le point fort de Cash Girl... ce manhwa est un Shunjun tout ce qu'il y a de plus classique, à un detail près : c'est ici le garçon qui cherche à tout prix à séduire la fille... voilà qui change des Shojo qu'on a l'habitude de lire (Ayashi no ceres,...) ou même de Shunjun (Model, amakusa 1637,...). Le brin d'originalité introduit par la dérision des conditions sociales de Dona s'est totalement fondu dans le Shunjun tout ce qu'il y a de plus classique mais efficace ;)
L'auteur semble avoir trouvé sur quel pied danser dans ce second tome, reste à voir maintenant si le scénario sera suffisamment original pour mettre en valeur les qualités de Cash Girl