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Critique Fruits Basket volume 13

Dan Bluesummers
Fruits Basket #13
Date de sortie : 08 juin 05
Prix : 6.25 €
Note du volume 13 :
Dans ce treizième volume de Fruits Basket (Furuba pour les intimes), Takaya Natsuki nous en apprend un peu plus au sujet de Sôma Yuki, de Momiji et des mystères qui les entourent. Pendant ce temps, Honda Tôru s’entête à essayer de découvrir la vérité à propos de la malédiction qui hante les Sôma, mais Akito est bien décidé à l’en empêcher…

Scénario

Ce shôjo a un scénario à part, outre les relations amoureuses inhérentes au genre, nous découvrons un aspect magique et des personnages étonnants, principalement la famille Sôma qui cache de nombreux secrets. Le fait que chacun des douze principaux membres de la famille Sôma soient « hantés » par l’un des douze animaux du zodiaque chinois est vraiment intéressant, car cela entraîne une part de mystère, de rêve et donne une autre dimension au récit. D’autre part, Takaya arrive à trouver le juste milieu entre amour, aventure (en apprendre plus sur les Sôma et leur malédiction…), surnaturel et des passages plus calmes qui visent à développer le caractère des protagonistes. Dans ce volume-ci, par exemple, nous nous intéressons principalement à Yuki, aux relations qu’il entretient avec sa famille mais aussi sa manière de voir les choses car, dans ce tome treize, nous adoptons majoritairement son point de vue. Ajoutons à ce judicieux mélange une réelle fraîcheur, un humour décalé qui fait souvent mouche et un fort plaisir de lecture, et vous obtiendrez Furuba, un shôjo au succès incontestable.

Graphisme

D’un point de vue graphique, Furuba est très typé shôjo : des personnages fins, aux grands yeux et souvent très beaux. Néanmoins, le style de l’auteur est très spécial, il est lisse, fin, épuré et extrêmement maîtrisé, doté d’un travail admirable au niveau des trames. Mais les décors sont très rares et certains lui reprocheront sa froideur et la ressemblance entre certains personnages. Enfin, pour peu que vous adhériez au coup de crayon particulier de Takaya Natsuki, vous devrez être comblés car tous les codes du genre shôjo manga sont utilisés à merveille, tout en conservant un fort caractère, quelque chose d’unique. Quant à la mise en page, elle peut sembler difficile si nous ne sommes pas habitués au genre, mais on s’y fait au fil des chapitres, et suivre les personnages devient alors un véritable petit plaisir grâce à des cadrages très instinctifs, spontanés et efficaces.

Ambiance

Nous parcourons ce volume avec beaucoup de plaisir et le sourire aux lèvres. Le brillant mélange dont nous avons parlé plus haut donne une ambiance fraîche, agréable, et l’idée de mettre les animaux du zodiaque chinois en premier plan, en tant que personnages principaux de la série est très intéressante, d’autant plus que ces protagonistes sont mêlés à la société japonaise actuelle. En effet, Furuba décrit la jeunesse actuelle et le Japon, sa culture est très présente (c’est une des raisons qui a poussé les éditions Akata / Delcourt à faire, à partir de ce volume, une nouvelle adaptation qui colle plus à la version originale). Ces facteurs expliquent certainement pourquoi ce titre rencontre un tel succès en France et au Japon, et ce, aussi bien auprès des garçons qu’auprès des filles.

Personnages

La galerie de personnages est impressionnante. Chacun d’entre eux renferme un je-ne-sais-quoi qui leur donne un charme fou ou qui nous les rend attachants. Ainsi, malgré la très brève apparition d’Ayame, nous sommes surpris et conquis par un personnage si drôle et excentrique, d’autant plus qu’il est l’absolu contraire de son petit frère Yuki. Un seul protagoniste peut retourner la situation, la faire passer du rire aux larmes, de la tristesse à la joie. Si l’arrivée de la mère de Yuki nous attriste et nous plonge dans le même état de mal-être que ce dernier, dès qu’Ayame montre son nez, l’atmosphère change du tout au tout. Takaya possède cette incroyable maîtrise de son univers et de ses personnages, et c’est grâce à cela qu’elle arrive à nous les rendre si attachants. A noter que le court passage sur Momo et Momiji est particulièrement bien réalisé et attendrissant.

Originalité

La principale originalité de ce titre réside sûrement dans ce brassage de culture, la vie au Japon et les animaux de l’astrologie chinoise. Tout en gardant les caractéristiques du genre shôjo, ce manga arrive à se démarquer et à sortir du lot, il introduit de très nombreux personnages, des éléments que les jeunes japonais et japonaises connaissent au quotidien à l’école (les clubs et cercles…) ainsi qu’une part de surnaturel qui nous dépasse. C’est, paradoxalement, cette proximité que nous avons avec certains protagonistes et cet éloignement que nous avons également vis-à-vis d’eux qui donnent au titre un charme fou : nous vivons la plupart des situations qu’ils vivent, mais jamais nous n’avons connu quelque chose de similaire à ce qui « hante » les Sôma…

Fruits Basket est une série particulière, c’est un shôjo très typé mais également une incroyable bouffée d’air frais. Sa lecture nous met le sourire au lèvre, et malgré le dessin qui pourrait en arrêter plus d’un, il est difficile de ne pas succomber à l’ambiance géniale de cette série qui mérite amplement son succès. Dépaysant, étonnant et rafraîchissant ! © Takaya Natsuki 2002 – Publié au Japon par Hakusensha Inc., Tôkyô.

Critiques Fruits Basket volumes par volumes

 
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