Scénario

Une base intéressante : une vieille légende chinoise revue et corrigée par un auteur très orienté vers la sciences-fiction et autres œuvres futuristes. Cela donne un mélange innovant et assez agréable, mais il n'empêche que depuis quelques volumes, la magie n'opère plus aussi bien. Je suppose que c'est à cause de cette lutte acharnée entre les deux "clans" qui n'en finit plus... Espérons que cela finisse rapidement et que l'on retrouve bien vite le charme et l'originalité des premiers tomes.

Graphisme

Toujours aussi bon et maîtrisé. Fujisaki réussit à faire de bons dessins alliés à une parfaite utilisation des trames et autres colorisations informatiques, cela donne de très jolies effets sans pour autant ressembler à Gantz (qui peut déplaire à cause de l'usage de l'informatique, certains trouvent que cela enlève un petit quelque chose aux dessins et aux personnages). Le style est par contre assez particulier, et ne plaira sûrement pas à tous (les gros pieds peuvent déplairent).
Quant au découpage, il est dynamique et plutôt bon, bien que typiquement shônen et sans réelles innovations.

Ambiance

Comme dit quelques lignes plus haut, l'ambiance est due à l'habile mélange de styles et d'influences, que ce soit d'un point de vue graphique ou pour l'histoire. Une ambiance très agréable pour un shônen manga qui se laisse lire avec un certain intérêt.

Personnages

Des personnages intéressants, stylés et travaillés. Tous ont leur propre mentalité, manière de réflêchir et de voir les choses. Certains sont ridicules (les trois sœurs), d'autres vraiment classes (Wen Zhong), mais on ne trouve pas les archétypes des shônen, et c'est tant mieux !
[J'ai toujours autant hâte de voir ce cher Shen Gongbao à l'œuvre].
Un bon point pour les très bons personnages.

Originalité

Si les premiers tomes (jusqu'au douzième) étaient assez originaux, depuis quelques temps, Hôshin se rapproche de plus en plus du shônen de base, de l'histoire typique pour adolescents avec de multiples combats à ralonge. Sympathique, mais on n'y retrouve pas le même intérêt qu'en début de série.

L'adaptation de Glénat s'affine au fil des tomes, et on frôle le sans fautes, si l'on met de côté le format légèrement modifié (agrandit, donc ça va). Nous voilà au seizième tome de Hôshin Engi de Ryu Fujisaki, et il n'en reste donc plus que cinq avant de (finalement) voir le dénouement de cette épopée fantastique. Habile mélange d'une légende chinoise et d'un univers assez futuriste, ce shônen commence tout de même à traîner en longueur et devient de plus en plus classique. Vivement la fin de ce "passage" de la série, en espérant qu'elle soit du niveau du début la série, c'est-à-dire : drôle, innovant et étonnant. Dans tous les cas, ça se laisse lire.