Aki est le dernier survivant d'une lignée maudite. Avant de mourir, son grand-père lui confie qu'un dieu protecteur veillait sur lui dans l'autel familial et qu'il ne le laisserait jamais seul.
Atteint d'une grave maladie, Aki se rend près de l'autel à la recherche de ce dieu protecteur…Apparaît alors un démon, Setsu, qui a une thérapie plutôt éprouvante… Le pacte qui les lie va dépasser les limites de la magie.
Restituons autrement le contexte mélo-dramatique : Aki
n'a pas d'amis, pas de famille, et est atteint d'une maladie incurable
qui l'empêche de vivre normalement. Suivant le conseil de son défunt
grand-père, il se penche sur un mystérieux objet de famille censé
l'aider à guérir de sa maladie...En guise d'aide, un démon
à l'allure de mannequin apparaît. Il accepte de le soigner à condition... d'être payé en nature. La sodomie ou la vie !
Par la suite, la présence du beau démon qui soigne Aki, en échange d'un peu
de plaisir, à tendance à devenir plus compliquée. En effet, difficile de vivre
une colocation...sulfureuse !
En réalité, cette histoire représente les 2 / 3 du manga, la fin du tome contenant deux histoires annexes de la même auteur. My Demon and me fait partie des yaoi initialement publiés dans le magazine bi-mensuel Be x Boy. Sans être mauvais, il se démarque surtout du lot grâce au très joli coup de
crayon de Tsuta Suzuki. Les personnages sont beaux, tout en finesse, une attention particulière étant mise sur le démon, dont le look mi-bête mi-homme est plutôt sensuel. On prendra moins au sérieux l'histoire du recueil, qui est surtout, comme dans bien des yaoi, un prétexte pour amener des situations coquines. Le tout est loin d'être transcendant mais fera tout de même passer un bon moment aux amatrices de boy's love.