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Critique Galaxy Express 999 volume 1

Aniki
Galaxy Express 999 #1
Date de sortie : 28 septembre 04
Prix : 6.25 €
Note du volume 1 :
« Souviens-toi ! Lorsque tu étais jeune, tu étais si timide. Tu ignorais et doutais de tout ce qui n’appartenait pas au temps présent. Moi, le rêve de la galaxie ne m’a jamais quitté. C’est peut-être elle qui t’a conduit à l’éveil. »

Galaxy Express 999, œuvre cultissime de Leiji Matsumoto, aussi populaire qu’Albator/Harlock si ce n'est plus, est le récit du parcours initiatique de Tetsurô Hoshino à travers l’Espace. Embarqué sur le Galaxy Express n°999, un train interstellaire qui a l’apparence d’une machine à vapeur de la révolution industrielle mais qui est en fait le plus perfectionné des croiseurs spatiaux, il voyage avec la mystérieuse Maetel vers « la planète où les corps robotisés sont gratuits », afin de respecter la volonté de sa mère décédée et ainsi vivre le plus longtemps possible.


Scénario

La trame de fond est basique au possible et la narration n’est pas géniale, mais il y a quelque chose de féérique et d’entraînant dans le parcours initiatique de Tetsurô. Nous suivons le Galaxy Express dans sa traversée de l’Espace, escale après escale, planète après lune, endroit insolite après astéroïde (un chapitre par arrêt, ou parfois par séjour dans le train). Un côté épisodique très prononcé donc, et une certaine variété dans les différentes histoires. En effet, nous découvrirons dans ce premier tome la Terre (avant le grand départ à la gare de Tokyo Megalopolis), Mars, Titan (plus grand satellite de Saturne), Pluton, l’insolite Comet Zone, Méphisto la planète du Chevalier Noir, 4D-3 l’astre aquatique, et enfin « la planète des 4 tatamis et demi ». Des lieux divers, variés et dépaysants, où science-fiction, western et fantastique se côtoient avec harmonie.
A noter une timide mais intéressante réflexion sur la robotique.

Graphisme

Le point noir. On peut certes aimer le trait vieillot de Matsumoto, qui a un certain charme, mais il faut avouer que l’auteur ne maîtrise pas vraiment ses planches. Personnages difformes et presque différents d’une case à l’autre, découpage parfois vraiment limite (mauvais enchaînement entre certaines cases, mais surtout au début du tome), détails minimalistes,...
Je trouve vraiment que l’auteur a du mal à faire passer les émotions, du moins ça ne marche pas avec moi :/
Heureusement, les décors et les plans du train spatial traversant l’océan d’étoiles sont de bien meilleure facture. Du bon boulot de ce côté-là, et de jolies double-planches.

Ambiance

Quiconque aime voyager dans l’Espace et être dépaysé aimera l’ambiance de Galaxy Express 999. Action, émotion et humour sont au programme de ce voyage initiaque où se mêlent science-fiction, western et fantastique (je me répète ?).

Personnages

Au premier abord, le héros, Tetsurô, manque cruellement de charisme. Un design difforme, une personnalité basique, un background peu développé... « Ca la fout mal » comme on dit, surtout pour un personnage principal. Mais j’ai tout de même fini par l’apprécier car cette personnalité basique n’attend que de se développer, et c’est là que le terme « voyage initiatique » prend tout son sens. Tetsurô découvre, apprend, expérimente. Encore timidement et de manière presque sous-jacente, certes, mais je suis confiant quant à son évolution.

Second personnage principal : Maetel. Sans doute l’un des personnages les plus populaires de Matsumoto, la belle et mystérieuse « femme qui amène les enfants vers l’âge adulte » (description de l’auteur lui-même) est vraiment pleine de charisme et, au même titre qu’Albator, réapparaîtra dans d’autres œuvres comme L’anneau des Nibelüngen (qui paraîtra prochainement chez Kana, pour info).

A côté d’eux gravitent une foule de personnages secondaires d’intérêt variable. Seul le Galaxy Express 999, train possédant une IA reste présent dans tout le manga. Mais n’est-il pas le vrai personnage principal ?

Originalité

Galaxy Express 999 est unique, c’est certain. Il contient des idées originales (le train en premier), un graphisme que l’on ne verra pas ailleurs que chez Leiji Matsumoto (sa façon si particulière de dessiner les jeunes femmes, par exemple) et une science-fiction onirique et réussie. Ici se côtoient pistolets laser aux allures proches des revolvers du 19e siècle, planètes à la technologie avancée dont les habitants portent chapeau et santiags tout en se déplaçant à cheval, lieux où l’espace et le temps n’ont plus de signification, etc.
Par contre, la trame reste classique mais l’important n’est pas ici l’arrivée mais le voyage.

Alors, que penser de ce premier tome de Galaxy Express 999 ? Et bien tout d’abord une certaine déception en ce qui concerne l’aspect graphique. J’espérais un peu plus de maîtrise de la part de Matsumoto, car ayant vu la série animée je m’attendais à quelque chose de plus joli. Mais il n’y a vraiment pas de comparaison possible. Toutefois le graphisme n’est pas l’essentiel d’une œuvre, et à côté de cela nous bénéficions d’une histoire, d’une ambiance vraiment entraînante. Et surtout, il y a Maetel ! Objectivement, l’œuvre n’est donc pas du tout indispensable, mais subjectivement elle m’inspire énormément de sympathie et je l’aime beaucoup, que ce soit pour son cachet nostalgique ou son atmosphère onirique.

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