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Critique Nanairo Inko volume 3

Dan Bluesummers
Nanairo Inko #3
Date de sortie : N/C
Prix : N/C
Note du volume 3 :
Nanairo Inko - l’Ara aux sept couleurs, second manga d’Osamu Tezuka chez le tout jeune éditeur Asuka, est, comme Black Jack, un recueil d’histoires courtes racontant la vie d’un voleur et acteur amateur mais extrêmement connu grâce à son talent assez extraordinaire. Il est souvent remplaçant des acteurs principaux lorsque ceux-ci ont de graves problèmes juste avant la représentation, mais en échange de ses prestations, il vole toujours quelqu'un de manière folle et inattendue.

Scénario

D'un niveau constant, comme la plupart des Tezuka, le scénario ne vous décevra pas si vous avez apprécié les deux premiers volumes. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de lui préférer Black Jack (d'où la note plus élevée de ce dernier).
Notons quand même quelques changements assez appréciables comme le fait que le Ara soit encore plus impliqué dans les histoires. Difficile à expliquer, mais dans ce volume-ci, il n'est pas simplement un acteur-voleur, il a un rôle beaucoup plus important et varié. Il semble également plus humain, il exprime des envies, a des doutes et on commence peu à peu à mieux le cerner et le comprendre. Ce qui donne un brin d'originalité à ce volume par rapport aux précédents.
Par contre, nous regretterons le fait que l'inspecteur Senri apparaisse si peu, leur relation n'avance donc pas d'un pouce...
La mise en page, quant à elle, est toujours d'une aussi bonne qualité, l'auteur connaît son métier et a de quoi faire peur à pas mal de réalisateurs. Dynamique, facile à suivre, fluide et pas trop surchargé, un régal « narrativement » parlant.

Graphisme

Un dessin toujours égal à lui-même, c’est-à-dire réussi, vivant et dynamique. Bien sûr, il ne plaira pas à tout le monde à cause de son aspect « vieillot », mais force est de constater que l’auteur maîtrise son style à la perfection et qu’il arrive à retranscrire la vie des personnages à travers les pages. Au risque de me répéter, c’est très dynamique et on « sent » presque le mouvement.
Que demander de plus ? Plus de détails et un style moins « cartoon » ? Non, le style de Tezuka est parfait comme il est, le style ne bouge plus et est très agréable à l’œil.

Ambiance

Une ambiance prenante, magique et intéressante. C'est le théâtre, on ressent la même chose que pendant certaines représentations, c'est bien réalisé et cela donne une interprétation assez personnelle de certaines œuvres.

Personnages

Ah, on regrette l'absence de cette chère et vive inspecteur Senri. Mais bon, le personnage de l'Ara aux sept couleurs est agréable, marrant et très humain. Son côté Arsène Lupin lui donne également un certain charme, un acteur-voleur élégant mais qui a sa propre définition de la justice. En effet, il choisit ses victimes d'une manière très sélective et pour des raisons qui lui sont propres (que je vous laisse découvrir). Ajoutons également l'apparition de sortes d'esprits qui révèlent les "véritables intentions" de l'Ara, par exemple sa frustration de n'être qu'une doublure... Sorte de conscience ou hallucinations ? Vous verrez ça à la lecture... La psychologie du personnage principal serait-elle mise à nue... ?
Sans oublier le génial petit chien, vraiment très amusant comme dans le volume précédent, il détend l'atmosphère.

Originalité

Ce manga nous ouvre l'esprit et nous fait découvrir d'autres lectures en aiguisant notre curiosité grâce au résumé de chaque pièce de théâtre en tête de chapitre. Bien sûr, là n'est pas la seule originalité, mais rien que cela donne un charme fou au manga.
D'un point de vue originalité, Tezuka fait très fort avec ce manga si l'on excepte la forme en histoire courtes qui en gênera certains. En effet, chaque volume a un intérêt particulier : le premier nous introduit à l'œuvre et nous montre l'enquête menée par l'inspecteur Senri sur le mystérieux Ara, le second approfondie la relation entre ces deux personnages et introduit le chien hilarant, quant au troisième tome, il développe le personnage de l’Ara. Bref, chaque volume a son thème, en quelque sorte.

Nous voici au troisième tome (sur cinq) de cette série et nous continuons à suivre les histoires avec un intérêt certain. Le talent de Tezuka est assez incroyable et en lisant le manga, on se prend réellement au jeu. Le fait que la majeure partie de l’histoire tourne autour de pièces de théâtre montre bien l’érudition de Tezuka dans le domaine et peut ouvrir le lecteur à un genre qu’il ne connaît pas forcément. Pour ma part, j’aime bien le théâtre, et voir certaines scènes retranscrites par le dieu du manga me plait assez, ça m’amuse d’une certaine façon. Nous pouvons donc facilement comprendre les raisons du succès de ce manga et félicitons les éditions Asuka pour avoir édité cette œuvre, et pour leur très bon travail sur ce volume. Une lecture vivement conseillée !

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