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Critique Beck volume 15

Dan Bluesummers
Beck #15
Date de sortie : 10 janvier 07
Prix : 7.50 €
Note du volume 15 :
De retour de leur tournée aux Etats-Unis, les membres de Beck doivent maintenant faire leurs preuves au Japon. Pour ce faire, ils devront gagner le cœur du public japonais sur scène et trouver un producteur assez audacieux pour s’occuper de leur CD.

Une fois encore avec ce volume, Sakuishi Harold parvient à nous propulser dans le monde de la musique et à nous faire vibrer lors des concerts de Beck… Ce qui est – il faut bien l’avouer – particulièrement surprenant étant donné le médium sur lequel il s’appuie (il n’y a pas de son lorsqu’on lit un manga). Il arrive néanmoins à capter l’essence de la musique et son intensité grâce à un dessin très expressif et à une mise en page particulièrement inspirée et habile. Mais ce qu’il faut aussi reconnaître, c’est l’aisance avec laquelle l’auteur passe d’un sujet à un autre, sa capacité à mêler ce parcours initiatique (typique du manga pour garçon) et les relations entre les protagonistes. D’ailleurs, celles-ci évoluent dans ce quinzième volume, ce qui nous permet de constater l’impressionnant parcours de Koyuki (quel changement depuis le premier tome !). Ajoutons que Sakuishi sait entretenir une ambiance très légère et agréable, ponctuée d’humour et de passages plus tendres.
Enfin, on peut remarquer une constante amélioration. Le trait est moins grossier qu’il ne l’était auparavant, les personnages ont gagné en relief et en profondeur… Le tout dégage une certaine pureté, une beauté que l’on ne trouvait pas dans le dessin des volumes précédents. Le dessinateur a épuré son style de tout trait inutile et rend de ce fait les planches moins lourdes. Un progression flagrante et bienvenue. A noter que les pochettes de CD détournées sont toujours aussi géniales : ces clins d’œil raviront les fans (voir la page 65 et le détournement de la couverture du Freewheelin’ Bob Dylan, par exemple).


Toujours aussi passionnant, les fans ne seront certainement pas déçus et, personnellement, j’attends la suite avec une réelle impatience. Beck est une expérience rare, une de ces bandes dessinées que l’on vit et que l’on ressent. Un régal, vraiment, que l’on apprécie encore plus en écoutant un album (les White Stripes [leur troisième album, White Blood Cells] ont accompagné ma lecture de ce numéro quinze). © 2003 Sakuishi Harold. All rights reserved.

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