L'affrontement entre Guardians et Kirinkai se poursuit ! Misora découvre les capacités de Tengoku, son nouveau mysticker, contre le très bruyant Danji. Kuroki doit mettre au jour les pouvoirs de son adversaire, Shûga, l'un des cinq piliers de la Kirinkai, s'il veut en réchapper. Daichi, de son côté, doit à nouveau faire face à Kaine, qui semble décidément lui en vouloir... Nos valeureux héros seront-ils de taille...?!

Un tome 4 entièrement accès sur des combats. C'est notamment l'occasion de voir le personnage de Misora enfin en action après son apprentissage. Malheureusement, si son évolution est à l'image de son premier combat, on ne peut pas vraiment dire qu'elle est bien partie. Ça blablate plus qu'autre chose entre les deux adversaires, l'adversaire de Misora est très caricatural et le combat ne s'avère guère intéressant. Espérons juste que ce soit un manque d'imagination de la part de l'auteur.

Les combats suivants sont plus intéressants mais sentent le recyclés. Shûga ressemble trop au personnage de Wise de Satan 666 (oeuvre précédente de l'auteur) y compris au niveau de son pouvoir. Kaine de son côté reste le classique personnage aux allure de mauvais garçon trahi par la vie et qui ne demande qu'à changer de camp. Certes cela demeure un classique dans tout shônen qui se respecte mais l'idée semble trop évidente ici. Reste que les personnages Daichi et Kuroki, à défaut d'être eux aussi originaux ou particulièrement marquant sont sympathiques à suivre tout comme leur combats plutôt bien menés et divertissant.

Ce tome 4 permet à la série quand même à la série de gagner en intérêt, l'histoire commençant à vraiment se dévoiler et les combats gagnant écriture en mise en scène (sauf le 1er) sauf que l'ensemble manque d'originalité ou de personnages vraiment charismatique pour apporter un appui plus solide, bien que le personnage de Kuroki gagne au fur et à mesure de ses prestations. On peut espérer que cette série connaisse l'évolution positive de Satan 666 mais pour le moment le résultat s'avère distrayant, sans plus.