Un nouveau tome honnête mais sans plus qui n'évite pas les fautes de mauvais goûts mais ne tombent pas dans celles qui l'ont parfois plombé précédement.
L'histoire avance bien, s'il a bien un reproche qu'on ne peut faire à Seishi Kishimoto (et au contraire de son frère) c'est que ses histoires évoluent sans jamais s'attarder (combler le manque d'idées ?). Ainsi, le combat entamé durant les derniers chapitres du tome 5 prend rapidement fin ici après un final bien restranscrit quoique un peu facile et simple.
On repart rapidement vers une nouvelle intrigue mais qui commence mal. Non pas en terme d'idées mais de mise en scène. Le retour de Shiro, personnage qui s'annonçait intéressant, s'avère complètement flingué par un manque flagrant de conviction aussi bien de l'auteur que du personnage. Alors que les retrouvailles auraient pu occasionner de bons moments, on a droit ici à un Shiro méconnaissable et l'explication fournie pour expliquer ce changement foireuse. Les personnage manquent sérieusement de crédibilité ce qui gâche le reste du récit qui lui s'annonçaient plus intéressant. C'est d'autant plus dommage car cela ne dure pas mais l'introduction étant tellement maladroite et le discours autour tellement niais que du coup, on n'apprécie pour le coup moins la suite qui développe une trame plus originale pourtant.
Un sixième tome à l'image du précédent, avec des qualités indéniables mais gâcher par une écriture très inégale, mal construite lors des passages importants