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Critique Blazer Drive volume 5

Vyse Skern
Blazer Drive #5
Date de sortie : 10 novembre 10
Prix : 6.50 ̈́ €
Note du volume 5 :

Pour réparer Kandachi qui ne fonctionne plus, Daichi et Misora rendent visite à Gen, un artisan légendaire. De son côté, la Kirinkai est toujours en quête de la "puissance cachée" de Daichi.



Après un tome vraiment barbant et peu entraînant, Seishi Kishimoto réussit à remonter la barre. Non, le résultat n'a toujours rien de bien marquant (surtout quand on compare ne serait-ce qu'aux autres sorties de l'éditeur, bien au dessus en terme de qualité) mais celui-ci a fait des efforts et nous propose des histoires plus variées et mieux traitées.

Tout d'abord, l'histoire va amener Daichi à se lier à une famille en difficulté. En dépit de quelques maladresses et d'un sentiment de déjà vu, la relation qui se crée est bien amenée et mets bien le héros en avant. L'autre intérêt de cette relation c'est qu'elle va amener Daichi à se participer à une course afin de récupérer un Mysticker. Celle-ci s'annonce bien sûr mouvementée mais à le mérite de nous changer des habituels combats offrant un peu plus de diversité au récit. il faut avouer qu'on avait un peu oublié que les Mystickers peuvent servir à autre chose que les combats et ce petit rappel n'est pas pour nous déplaire. Bien au contraire, on peut espérer que Seishi Keishimoto continuera à explorer d'autres variations de son thème principal.

La seconde partie de ce tome se recentre plus sur l'histoire principale et la lutte contre le Kirinkai. Daichi va rencontrer de nouveaux ennemis, et peut-être un futur allié, liés à une mystérieuse affaire de voyance. Le récit principal prend un peu plus d'ampleur et on a droit à un combat bien plus rythmé et mieux construit que les précédents que ce soit au niveau de l'enchaînement des techniques des personnages que des rebondissements.

Après des débuts difficiles, Seishi Kishimoto semble relever la tête avec sa nouvelle série. Certes, on évitera de se prononcer avec ce seul tome et on attendra de voir la suite en espérant qu'il continue ainsi (à la manière de Satan 666 qui avait mis du temps à décoller). Toutefois, même si le travail est honnête et remplit bien le cahier des charges d'un shônen, l'ensemble reste  sympathique mais pas vraiment marquant ni particulièrement attrayant au vu de la concurrence.

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