Les volumes de GCU se suivent et se ressemblent quelque peu. A vrai dire, c’est toujours la même rengaine, des petites histoires tournées autour du sexe, de l’érotisme, et de l’humour. On aura le droit dans ce troisième volume à l’histoire d’une fille aux seins démesurés s’en servant pour punir son cousin, celle d’une étudiante qui, après avoir découvert les accessoires et le SM deviendra une adepte, celle du joueur de baseball qui gagne du charisme après avoir reluqué discrètement dans un love-hotel… Bref, si les situations sont toujours différentes, elles manquent vraiment d’intérêt. Toutefois, le caractère comique que l’auteur souhaite a priori insuffler à son manga parvient à se ressentir au travers de quelques cases. Car c’est le problème, on voudrait avoir sous les yeux un manga erotico-comique, seulement, seuls quelques brefs passages arrivent à nous faire rire, d’autres parviennent à nous faire esquisser un sourire, grâce à des dessins, des phrases, des références à d’anciennes histoires, mais on arrivera plus facilement à être atterré par les situations dans lesquelles les protagonistes sont mis en scène. Surtout les filles. Filles parfois dessinées dans des proportions bizarres ; mettant de côté le fait que beaucoup aient des poitrines gigantesques, le dessin de certaines filles peut parfois laisser perplexe. Enfin, la sacro-sainte morale qui apparaît bien trop souvent au travers des conclusions d’histoires, typiquement la fameuse ‘il faut du sentiment pour pouvoir faire du sexe’, est tellement réutilisée depuis le début qu’elle en perd l’intérêt qu’elle suscitait de prime abord. Notons que ce troisième volume est l’occasion d’introduire de nouvelles histoire, une série spéciale intitulée ‘Pures et innocentes !’, où ‘vous suivrez les aventures de jeunes vierges qu’aucun homme n’a encore souillé…’. Je m’attendais à un peu d’originalité par rapport à la petite trentaine d’histoires déjà traitées auparavant, mais en fait, pas vraiment, encore et toujours la même rengaine. Une petite histoire mettant en scène le mangaka de GCU est en conclusion de cette série, plutôt sympathique. Mais, à ceux qui ont accroché à GCU dès le début, je ne pourrais qu’inciter à en continuer la lecture, tant le fond comme la forme ne changent pas énormément. Aux autres, je dirais de passer leur chemin.