La petite embellie que laissait transparaître le précédent volume de GCU n’est plus d’actualité. On retombe dans le classicisme des premiers volumes, mais ce point de vue est à moduler. En effet, on a le ‘plaisir’ de savoir ce qu’il advient des protagonistes rencontrés précédemment. Mais surtout, on peut remarquer que les histoires sont moins orientées pornographie qu’au début. Ou alors l’auteur nous y a habitué, et dans ce cas, on ne peut rien y faire. Quoi qu’il en soit, nous voici dans ce volume avec tout d’abord l’histoire de Shinobu, miss gros lolos, souvenez-vous. Puis vient l’histoire d’un gamin du CE2 séduit par sa maîtresse (mais rassurez-vous, ce n’est pas malsain non plus), celle d’un garçon de lycée pour hommes qui découvre l’amour, dans une histoire plutôt jolie car exemptée de scènes salaces. Bien évidemment, le dénouement est toujours aussi rapide et peu convaincant, mais l’auteur s’est passé de scènes de sexe, ce qui est à souligner. Puis diverses autres histoires composent ce volume, celle d’un homme se faisant passer pour un autre à son insu, celle de deux personnes qui s’avouent toutes leurs petites hontes avant de se mettre en couple, et d’autres encore. Encore une fois, sur une base simple, l’auteur nous décrit rapidement une petite histoire d’amour avec une scène de sexe plus ou moins évoluée, avec souvent la même conclusion voulant que les sentiments soient primordiaux. Classique, classique comme toutes les précédentes histoires. Seules certaines arrivent à se détacher du lot, comme indiqué précédemment. Encore une fois, l’humour dispensé au travers de quelques instants permet de rire de temps en temps, avant de retourner à une lecture plutôt morose où on n’a pas même le temps de s’attacher aux personnages. Les volumes de GCU se suivent et se ressemblent, même si on a un peu abandonné les élèves de l’école GCU des débuts pour tourner autour d’autres personnes. L’intérêt de l’oeuvre reste toujours aussi limité, et si tant est que l’auteur essaye d’aborder ses histoires avec humour, ce dernier n’est pas assez présent pour justifier le suivi de ce manga à long terme. Car à mon avis, seul l’humour peut justifier l’achat de GCU.