S'il y a une chose à retenir de ce volume c'est l'évolution du personnage de Tsukasa dont l'attitude se modifie sous l'influence de Midori. Tout le long du récit, on assiste à quelques scènes témoignant de l'évolution d'un personnage qui se révèle de plus en plus sous un autre jour. Néanmoins, ce changement va lui jouer de mauvais tours mais ce dernier semble à priori déterminé d'avancer dans une nouvelle direction pour Midori.
Malheureusement, cela demeure grosso modo le seul élément intéressant du récit. Le reste se résume surtout à voir une Midori osciller entre différentes phases mais sans crédibilité. En effet, tantôt où nous dépeint une Midori de caractère, qui s'affirme puis celle-ci craque et pleurs comme une gamine. Bien évidemment, cette dernière phase sert surtout à mettre en avant Kazuma, plus attentionné que jamais (trop même) envers Midori afin de développer le triangle amoureux de l'histoire mais au final leur relation est plus plate qu'autre chose et les deux personnages sans grand relief. C'est d'autant plus dommage que le personnage Midori aurait été plus intéressant si son attitude ne changeait pas aussi souvent.
L'histoire avance bien mais mais les événements s'enchaînent un peu trop vite, Go Ikeyamada se centrant plus sur les sentiments des personnages ou des anecdotes sans grand intérêt (sauf pour remplir la case humour et kawaï de la série) et ne développant pas assez le reste de l'intrigue, on passe trop vite sur certains éléments. De plus, le foot reste trop survolé, on n'est pas dans un shônen sportif mais quand même, s'y attarder un peu plus n'aurait pas été un mal.
Un tome 4 qui se disperse et intéressera difficilement un public un tant soit peu exigeant. Si les personnages peuvent être quand même sympathiques et attachants, c'est surtout car ils sont bien engoncés dans les clichés qui fonctionnent mais cela s'arrête là.