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Critique Baki volume 7

Dan Bluesummers
Baki #7
Date de sortie : 14 juin 06
Prix : 6.25 €
Note du volume 7 :
Shibukawa Gôki et Hanma Baki se sont alliés pour faire face à Yanagi Ryûkô, ce qui n’empêche pas ce dernier de s’en sortir et de laisser le personnage principal dans un triste état. Dès qu’il eut vent de cela, Tokugawa Mitsunari réunit les cinq membres pour avoir une discussion avec eux. Discussion qui sera de courte durée à cause du lancer de grenades de l’américain Dorian…

Toujours aussi inspiré, Itagaki Keisuke laisse une fois de plus exploser sa créativité débordante (un peu trop peut-être… ?). Le scénario, toujours aussi faible (il se résume au synopsis donné quelques lignes plus haut) s’estompe très vite, il s’efface pour laisser la place à des combats gigantesques et sans temps morts. Dans ce septième album – consacré à Dorian – ce dernier étonne une nouvelle fois par sa force et sa folie (les dégénérés mentaux sont nombreux, dans Baki) dans un affrontement gargantuesque qui l’oppose à Kiyosumi Katô, affrontement un brin plus sophistiqué et réfléchi qu’à l’accoutumé, bien qu’il conserve toute la « force bourrine » de la série. Car oui, cet aspect bourrin et brute, sans la moindre fioriture (l’auteur connaît-il ce mot ?) est important. Il est l’une des forces de la série, c’est grâce à cela et au rythme effréné qui se met en place à chaque chapitre qu’elle a obtenu le succès que l’on sait au Japon et qu’elle cartonnera certainement d’ici quelques années en France aussi. Pour peu que l’on apprécie les œuvres constituées d’action, folles et parfois même déroutantes.
Mais revenons en à Dorian, élément central de ce volume. Cette fois-ci, nous apprenons un peu mieux à le connaître, lui, sa personnalité et ses hallucinantes techniques de combat. Personnellement, malgré cela et le fait que la série me plaise assez, je ne me suis pas encore vraiment attaché aux personnages, assez faibles psychologiquement (j’aime bien le père de Baki, mais nous ne savons encore rien de lui…).
En ce qui concerne le dessin, il reste toujours aussi déstabilisant au premier coup d’œil et demande un temps d’adaptation. Plus l’histoire avance, plus la musculature des différents intervenants enfle. Elle se veut exagérée à l’extrême, à un tel point que certains personnages semblent prêts à exploser à tout moment (comme un ballon que l’on aurait trop gonflé). Ajoutons à cela des visages et des postures quasi-surréalistes et extrêmement théâtrales (c’est-à-dire exagérées à un point incroyable de manière à faire ressentir les émotions des personages au centuple. Un peu comme le cabotinage et le « surjeu » de certains acteurs) pour compléter la recette New Grappler Baki. Enfin, cela fait partie de la folie Baki, des excentricités de l’auteur et de ses drôles de goûts (prouvés par sa mise en page nerveuse, hachée et assez inhabituelle ainsi que par son coup de crayon pour le moyen étrange et OTT [Over The Top]).
Pour faire ce manga, l’auteur s’est servi d’une drôle de recette qu’il a arrangé à sa façon : l’originalité visuelle des combats inspirée du chef-d’œuvre d’Araki, des poignées et des poignées de combat violents à souhait, une dizaine de cuillerées d’exagération pour rendre le tout moins crédible et plus délirant, et, enfin, une pincée d’histoire pour situer les personnages dans l’espace et dans le temps.
Et voilĂ  ! Tadaaaam ! Vous avez quelque chose d'atypique !


En bref, Baki est un titre unique, d’une originalité folle, à laquelle il manque tout de même un certain génie scénaristique pour atteindre la suprématie d’un JoJo’s Bizarre Adventure (Araki Hirohiko, chez J’ai Lu). Un excellent divertissement pour ceux qui apprécient les bandes dessinées sans limites, complètement barrées et bourrines. Si vous avez aimez la série jusqu’à présent, ce tome mérite un bon 17/20, autrement, je pencherai plutôt pour un petit 11/20 (voire moins) pour ceux qui sont hermétiques au genre et au tracé particulier d’Itagaki. A vous de voir.

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