La fin d'année scolaire sonne le départ de trois piliers du club. Entre tristesse et nostalgie, il est temps pour le Genshiken de prendre un nouveau départ. Ohno a la ferme intention d'en profiter pour imposer son goût prononcé pour le cosplay aux membres restants. Chika Ogiué quant à elle poursuit ses ambitions de dessinatrice et compte bien participer au prochain Comifest qui s'annonce exceptionnel. En effet, la vie paisible de nos chers otakus va être bouleversée par l'arrivée d'amies d'Ohno, fraîchement débarquées d'Amérique. Le club d'étude de la culture visuelle moderne saura-t-il résister à l'envahisseur ? Vous le saurez en suivant ses aventures dans ce nouveau tome de Genshiken.

Ogiué reste au centre de ce volume. D'abord dans sa relation conflictuelle avec Ohno qui s'attache de plus en plus à la petite nouvelle et tente de percer son blocage vis à vis des Otakus. Les moments entre les deux jeunes filles sont savoureux grâce à leur rapport ambigu entre intérêt partagés et conflits. L'autre personnage très présent dans ce volume est Sasahara qui tente péniblement de trouver un boulot. Toutefois, c'est aussi et surtout sa relation avec Ogiué qui est mis en avant. Celui-ci tente de l'aider pour la réalisation de son fanzine Yaoi mais ce qu'il ne sait pas c'est que dans l'ombre, Ohno et Saki tentent de les faire sortir ensemble et toutes les ruses sont bonnes pour y arriver. A côté de ça, de nombreux autres petits moments de vie viennent jalonner le quotidien des membres du Genshiken comme cette pauvre Saki qui en voit des vertes et des pas mûres dans son couple. Leur relation est toujours aussi drôle pour le plus grand plaisir du lecteur. On a également Kuchiki qui tente tant bien que mal de se faire accepter malgré son caractère farfelu. On dénotera aussi l'arrivée des deux copines américaines d'Ohno dont on retiendra surtout le personnage de Suzie. Entre ses regards durs et ses phrases chocs tirés d'animés (encore merci le glossaire pour nous servir de référence dans le domaine), elle fera sensation lors du Comic festival au dépend de la pauvre Ogiué. Un excellent septième volume, toujours dans cet esprit drôle et décalé de la série. On ne s'ennuie pas un seul instant et on prend plaisir à rire des déboires des personnages.