Sans conteste le meilleur tome depuis le début et cela à peu près à tous les niveaux. Déjà au niveau du dessin, toujours impeccable il est vrai mais aussi plus fouillé et détaillé. La mise en scène tout comme le choix des plans, le cadrage, tout cela est bien géré par Sanbe Kei. Les scènes d'actions, bien que moins nombreuses, sont toujours aussi réussies. Action, violence dans un monde en perdition, l'ensemble est toujours aussi prenant et pessimiste. Il en va de même pour l'histoire, bien moins nébuleuse et mieux maîtrisée au niveau de la narration. Il y a tout de même encore pas mal de place à la libre interprétation et on ressort encore de certaines scènes en se demandant ce qui a bien pu se passer. Ainsi, on revient en arrière histoire de savoir ce qui s'est passé, si un détail ne nous aurait pas échappé avant de comprendre qu'on ne peut que deviner, supposer, ce qui a pu se passer. Le récit se veut également plus touchant et dramatique, le passé des héros n'étant pas, comme on avait pu le deviner, des plus joyeux. Comme je l'ai dit, on découvre plus sur Gile et Alisa, leur rencontre mais également la nature des sentiments de l'un pour l'autre qui étaient plus ou moins montrés jusqu'ici. On découvre peut-être aussi les origines de Vivi (pure supposition de ma part pour le moment encore) ainsi qu'un récapitulatif intéressant en fin de volume sur l'univers du manga. Beaucoup de réponses donc dans cet avant-dernier tome mais de nombreux mystères perdurent encore et on se demande bien comment tout cela va trouver sa conclusion dans le prochain et dernier tome. En tout cas, si le final est à l'image de ce tome 4, on ne devrait pas être déçu dans l'ensemble, en espérant que cela ne s'achève pas comme Testarotho.