Si le tome deux nous avait tenu en haleine de la première à la dernière page déclanchant chez certain des sueurs d'angoisse et de stress, ce troisième volume évoque plutot la dure réalité des décès... Loin de l'action fiévreuse, on se repose et le passé rattrape les personnages. Cela permet de prendre un peu de recul face à toute cette action survoltée et de se recentrer un peu sur les personnages.
Magnifique. Ce seul mot évoque beaucoup, mais Umizaru et son mangaka Shuho Sato le mérite amplement ! Le découpage pourrait faire ecole tant il permet de faire passer plus facilement la justesse des sentiments, le design général, on aime ou on aime pas, mais une chose est sure, c'est léché ! Les effets d'actions ou de "flash back" s'intègrent parfaitement, du travail de pro !
L'ambiance change assez radicalement. De l'action pure on revient un peu sur nos chers personnages et surtout sur le duo Daisuke / Miharu, tout deux affrontants les même souci par alternance et se soutenant mutuellement, on apprecie car cela permet aussi de donner une dimension plus humaine, moins "100% action".
Umizaru a aussi fait son succès sur ses personnages. Si Daisuké mérite la palme de l'anti héro, à la limite de l'agaçant, il permet au moins à Shuho Sato de se faire plaisir avec les sentiments humains... peur, faiblesse, traumatisme, tout y passe ^^ Miharu par contre tire véritablement son épingle du jeu de par sa personnalité encore mystérieuse et révélant bien des surprises !
Le scénario est très original, le cadre des gardes côtes novateur et les perso sortent des stéréotypes... mais s'il l'on creuse un peu plus dans ce troisème tome, on n'y verra pas grand chose de très étonnant... les réactions des personnages sont prévisibles et "déjà vues"...
Un plaisir de lecture toujours au top pour ce hit en puissance. Loin de l'action, on se repose sur nos personnages apprenant par là même à les connaître d'avantage.