Scénario

Plus l'on approche de la fin (il reste 2 volumes) et plus le scénario de Chonchu est relégué au second plan. Le trop de mystère commence à user, tenir en haleine le lecteur durant 13 volumes sur les seules origines de la pierre du démon était un pari risqué, pari que Kim Sungjae est en train de perdre. Chaque tome voit apparaître une myriade de nouveaux personnages, on a du mal à se fixer, à s'imprégner de l'univers...

Graphisme

Si l'on achète pas Chonchu pour son scénario chaotique, c'est bien pour les dessins et l'ambiance. Et sur ce plan la qualité du travail de Kim Byungjin est au rendez vous, une fois de plus. Mais si l'on ressent une petite baisse de qualité dans l'impression, on ne peut nier que les couvertures sont bien mieux que celles des premiers volumes !

Ambiance

Chonchu c'est avant tout de la baston gratuite, des flots de sang et des guerres perpétuelles... une fois de plus les manhwaga nous servent cela sur un plateau ! Même si l'on fait de moins en moins l'effort pour comprendre le pourquoi du comment, on se laisse porter par toute cette violence et cette barbarie :) Chonchu reste fidèle à lui même...

Personnages

De nouveaux personnages font encore leur entrée allongeant encore la liste, au point que l'on a de plus en plus de mal à en reconnaitre un quand on croise de nouveau sa route plusieurs tomes après. Même s'il sont tous bien travaillés et à des milles de quelque stéréotype, il commence à y en avoir un peu trop et que l'on suit de façon trop saccadée...le but d'un manhwa est de pouvoir être lu sans avoir besoin de relire toute la série tout de même...

Originalité

Chonchu, malgré ses faiblesses scénaristiques continue de se démarquer assez nettement des autres séries du marché de par, notamment, son graphisme très proche du franco-belge et son ambiance plus que malsaine.

Une série qui s'approche de plus en plus de la fin (de la première saison), "ah bon ?" dira-t-on sans vraiment plus d'entrain tant le scénario captive de moins en moins... trop de mystère tue le mystère... et Kim Sungjae n'a certes pas le talent d'un Urasawa pour nous tenir en haleine.