Un tome irrégulier sur bien des aspects. Si certaines histoires sont bien sympathiques et marrantes à lire, d'autres sont bien plus inutiles et n'apportent vraiment rien à l'ensemble. D'ailleurs, le personnage de Midori semble s'effacer de plus en plus par rapport à Seiji qui commence à tirer la couverture pour lui tout seul. La situation ne manquera d'ailleurs pas d'interpeller celle-ci qui se sent devenir de plus en plus inutile. Il faut avouer que l'on a de quoi être un peu lassé par les incessantes tentatives ratées de Takako pour déclarer sa flamme à Seiji. De même que l'histoire avec Shiori ne sert pas à grand chose et vient plus remettre un peu en avant le personnage qu'autre chose. Idem avec l'histoire du "boyfriend" américain autoproclamé de Lucie qui vient défier Seiji. D'autres relèvent heureusement le niveau et se laissent lire avec plus d'intérêt ou de plaisir comme l'épisode avec Takamizawa entièrement relooké par Seiji pour un final inattendu (annoncé peut-être vu la référence indiquée dans ce même chapitre au travers du livre de la jeune fille). Le passage dans la salle d'arcade où Seiji se déchaîne aux jeux vidéo avec sa seule main gauche est aussi (avis aux gamers comme moi) digne d'intérêt. Un volume donc inégal qui semble indiqué une baisse de rythme de la part de l'auteur. Espérons que la conclusion de ce tome et une partie des révélations qu'elle apporte permette à la série d'évoluer de manière plus concrète et qu'un fil directeur commence à se dessiner car à continuer dans ce sens, je ne suis pas sûr que le lecteur continue à apprécier ces petites histoires pendant encore 3 tomes. Un petit coup de fouet serait le bienvenu histoire que l'on retrouve le charme du début.