Horreur, malheur ! Hachibé, toujours aussi épris des atouts corporels de ses charmantes voisines, voit ses précieux trésors lui échapper ! En effet, l'une d'elle est tentée par une proposition de mariage, une autre tombe amoureuse d'un ami de notre héros, et une troisième quitte la pension pour faire ses débuts sur la scène musicale… Qu'en est-il, enfin, de celle qui fait réellement battre son coeur ? Restera-t-elle à ses côtés ou prendra-t-elle, elle aussi, la poudre d'escampette ?

La fin approche et cela s'en ressent fortement dans ce 11ème volume dans lequel les "trésors" d'Hachibé commencent à quitter le groupe chacune à leur manière. Une sorte de prélude avant la conclusion, qui permet de connaître le sort des personnages principaux de la série.

Hachibé devra ainsi faire face au nouveau petit ami de Tsubame, mais aussi gérer l'amour naissant entre Ayame et Haiji ainsi que la carrière de chanteuse de Kirino. Un sérieux dilemme pour Hachibé qui doit choisir entre le fait de garder ses "trésors" auprès de lui, ou de les aider à trouver le bonheur. Bien évidemment, tout cela est abordé avec beaucoup d'humour mêlé à des situations improbables et rigolotes, sauf peut-être le clan du short, plus ridicule que drôle. On peut ajouter aussi un peu de sentimentalisme lors des phases d'adieux, qui brisent quand même un peu le cœur d'Hachibé.

Heureusement, il peut compter encore sur Sakurako. Même si leur relation reste fort tumultueuse, celle-ci évolue doucement et leurs sentiments respectifs s'affirment dans la joie et dans les baffes.

Le début de la fin, voilà ce que représente le mieux ce 11 volume. Kazurou Inoue amorce sa conclusion en prenant bien le temps de régler les différentes situations qu'il avait jusqu'ici posé. Une évolution logique de sa série qui n'en conserve pas moins son côté surréaliste et délirant. En contrepartie, ce tome est toutefois un peu moins drôle mais c'est aussi ça les effets des séparations.