L'attention du lecteur est totalement déporté de la ligue PK, qui passe alors au second plan, pour la recentrer sur ce tournois illégal et au combien plus périlleux. On va enfin avoir un combat entre Gihoon et Yonggi, voilà qui va faire des éteincelles ;)
La mise en page est vraiment interessante et dynamise le rythme de ce volume. Park Chul Ho maîtrise bien le combat rapproché et contrairement à beaucoup de parutions, dans Player Kill, quand deux personnages se battent, on comprend ce qui se passe ! Même si la qualité graphique n'est pas miranbolesque, on ne peut pas lui reprocher grand chose sur le plan de la technique pure...on aime ou on aime pas.
On passe d'une ambiance "compétition" à quelque chose de beaucoup plus "arène". Les règles qui encadrent la PK sont absente dans la rue ou dans ce nouveau tournois, les personnages sont de moins en moins en sécurité... voilà qui ne manquera pas de provoquer des conflits !
Yonggi s'enferme dans le rôle du bon héro prêt à tout pour sauver ses amis... mais le personnage de Gihoon est, à mon sens, beaucoup plus interessant. Gihoon, le Dark Vador du combat de rue est confronté à ses anciennes connaissances et doit regarder en face ce qu'il est devenu...
On note aussi l'arrivée d'un homme de main de la mafia coréenne particulièrement stylé et puissant... on attend avec impatience de le connaître un peu mieu !
Le danger omnis présent, les combats fratricides, tout cela est vu et revus, mais la mise en scène de Lee Jong-Kyu est intéressante. Il traite d'un sujet tabou, les arènes et le monde du combat à mort... Ce thème semble être à la mode depuis le dernier Hong-Bak (film d'art martiaux coréen).
De nouveau personnages, une nouvelle ambiance, PK fait peau neuve pour ce sixième volume ! On sent que l'on entre enfin dans le vif du sujet.