Scénario

Le scénario stagne, il faut être honnête, ici pas de révélation extraordinaire ou de rebondissement qui recaptiverait le lecteur, non. Ce volume est exclusivement consacré au combat, ça tombe bien, c'est ce qu'on cherche en achetant PK ;)

Graphisme

Le dessin de Park Chul-Ho se perfectionne sensiblement dans la gestion des combats rapprochés, gagnant ainsi en clarté. La mise en page est un peu trop rigide, même lors de scènes de combats sensées être très dynamique, Park Chul-Ho nous colle un decoupage très rectangulaire... sûrement un des points les plus perfectible de son style. L'adaptation de Tokebi gagne en qualité depuis le précédent volume, rien à redire de ce coté là.

Ambiance

L'ambiance d'un P.K classique est définie par une alternance de scènes de combat et de réflexion, ce rythme à deux vitesses ne fait pas exception à ce volume 7. Remercions Lee Jong-Kyu car chose rare dans un manga de baston, le combat principal de ce tome 7 se termine avant la fin du volume... pas d'effet de suspens tortureux, ouf :=)

Personnages

Yonggi est le stéréotype même du gentil qui effectue sa progression devant nos yeux... jusqu'au jour où il doit combattre un de ses anciens frère d'arme. Pas besoin d'aller chercher plus loin que Dragon ball pour retrouver des similitudes...
Quand à Gihoon, le gentil devenu un méchant sans coeur qui cache mal une solitude exacerbée, là non plus... les exemples de parallèles ne sont pas difficiles à trouver. L'intêret de ce manhwa se trouve surtout dans les relations entre les trois combattant principaux et les personnages secondaires qui gravitent autour. Ces relations là ont le mérite d'être un peu plus pinquantes vu que tous doivent à un moment donné se choisir un camp !

Originalité

L'originalité d'un P.K est assez limitée... que ce soit la trame de fond, un combat fratricide, ou la forme, des combats de rue à répétition, on ne peut pas dire que P.K brille par son originalité... Pourtant certains éléments restent novateurs comme la gestion des combats beaucoup plus réaliste, pas de super pouvoir et un coup bien placé suffit à abattre un allié ou adversaire. Cette preuve de réalisme suffit à démarquer P.K de la masse.

P.K offre a ses fans ce qu'ils attendaient, c'est à dire un 7ème volume 100% baston. Pour les amateurs du genre, la maîtrise technique de Park Chul-Ho est un régal... Pour les autres, le peu d'originalité aura bien du mal à donner de la saveur à cette série.